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Résine

couverture de l'album Résine

Éditeur : La ville brûle

Scénario : Elodie ShantaDessin : Elodie Shanta

Prix : 17.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Résine

Résine est accusée d'être une sorcière. Avec son compagnon Claudin, ils s'enfuient et commencent une nouvelle vie à Floriboule. Mais leur arrivée va être à l'origine de nombreux problèmes : accusations infondées, procès en sorcellerie, confrontation avec des villageois sexistes et obscurantistes. On retrouve dans Résine l'univers fantastico-médiéval, l'humour et la douceur d'Elodie Shanta, ici au service d'un récit incisif et de problématiques plus graves, telles que le sexisme, le harcèlement et les violences faites aux femmes.


Sorcières!

Revenues au cœur des réflexions féministes depuis le livre de Mona Chollet en 2018, les sorcières sont avant tout des femmes dont le savoir et l’indépendance font peur, à l’image du pouvoir que ça leur procure. Résine est dans cette lignée… l’humour en plus! 

C’est fichu, il faut partir: Résine est accusée par son village d’être une sorcière et va finir sur le bûcher! Son mari Claudin est terrifié, mais Résine reste calme. Il faut dire qu’elle a l’habitude. Car oui, Résine est bien une sorcière et ce n’est pas la première fois qu’on la chasse pour sorcellerie. Le plus drôle? C’est que les humains ne savent pas que le pouvoir d’une sorcière est décuplé lorsqu’elle est brûlée (ni qu’elle change d’apparence à chaque vie)! Afin de protéger Claudin, le couple déguerpit et s’installe à Fariboule, un petit village à l’orée d’un bois. Ici, la vie semble couler comme un long fleuve tranquille… Mais est-ce vraiment le cas? 

Nouveau look pour une nouvelle vie

Ils y rencontrent, entre autres, Scorbul, un lutin adorable, mais antipathique, le couple de l’Apothiceresse et Pélagie, et la gentille boulangère Amarante et son fils Biscotte. Résine est si heureuse qu’elle en profite pour chérir les gens qu’elle aime. Pourtant, ici comme partout, le bonheur, la chance, l’indépendance et la liberté des femmes ne plaisent pas aux hommes faibles qui ne pensent qu’à les détruire. Mais cette fois, ce n’est pas Résine qui est accusée de sorcellerie, c’est une autre femme… 

Après Crevette, Élodie Shanta nous offre un récit corrosif sous des allures naïves! Avec ironie et humour, l’autrice offre un conte adoadulte décalé aux couleurs pastels pour souligner la manière dont la sororité et l’amour peuvent déplacer les montagnes du sexisme et des violences faites aux femmes. Encore un fabuleux titre de La ville brûle, une maison d’édition qui fait toujours des étincelles.

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