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Voyage dans la galaxie avec Paul Bona

L’air de la ville vous rend morose ? La Toile montante vous propose une évasion dans l’espace en compagnie de Paul Bona. Portrait de ce brillant auteur qui sait dépeindre les frasques de notre vie quotidienne au travers de récits de science-fiction époustouflants !

Le langage de la BD

Paul Bona et la BD, c’est une amitié qui remonte à l’enfance : « Elle a toujours fait partie de ma vie ! Je crois même que j’ai appris à lire avec la bande dessinée ! ». Un lien si fort, qu’il le fait décoller de sa Corse natale pour gagner les Beaux-Arts de Tournai en Belgique. Durant quatre ans le jeune étudiant apprend à l’art de la scénarisation, de la narration et surtout à s’exprimer à travers le dessin.

Extrait d'Home Swing Home, BD muette consultable sur le site GRANDPAPIER

« Durant mes études, je me suis énormément entraîné à faire de la BD muette » dit-il. « Encore aujourd’hui, à chaque fois je dessine, j’essaie de mettre le moins de texte possible pour laisser parler l’image. » Dire moins, montrer plus : telle est la devise qui guide le travail de l’auteur, faisant du dessin son premier moyen d’expression. Esquisse par esquisse, chacune publiée sur son blog, l’auteur affirme son univers graphique, baigné dans la science-fiction.

Un coup de crayon qui voyage parmi les astres

Paul a grandi au rythme des épopées contenues dans Alien, Battlestar Galactica, et les romans de Franck Herbert et d’Isaac Asimov. Des influences qui imprègnent son univers artistique dès son arrivée dans les contrées belges. Paul s’émerveille devant la culture du neuvième art wallonne et les trésors dont regorgent les librairies. Progressivement, l’artiste délaisse Tintin, Gaston Lagaffe, Dragon Ball Z et autres albums de ses années collège pour explorer d’autres classiques du franco-belge tels que Lupus de Frederik Peeters ou bien de L’Incal de Moebius.

Si Paul Bona était une oeuvre, le choix serait rude ; un souvenir, le rouleau de printemps mangé ce midi !

Si Paul Bona était une oeuvre, le choix serait rude ; un souvenir, le rouleau de printemps mangé ce midi !

Des lectures déterminantes qui lui inspirent ce dessin au trait au aérien et aux aplats de couleurs envoûtantes ainsi que l’ambiance de ses récits. La science-fiction devient rapidement un décor où le dessinateur met en scène sa propre vision de la vie, marqué par une pointe d’humour : « J’ai toujours eu un sens de la dérision et du cynisme, qui est difficile à amener en bande dessinée » nous confie-t-il « Comme disait un de mes profs : c’est plus facile de faire pleurer que de nous faire rire. » Mais Paul arrive à doser les deux pour émouvoir avec ses récits de vie mêlant fiction et réflexion philosophique.

Un récit fictif teinté de réalité

Lorsque l’insomnie le prend, Paul peut passer des nuits blanches à réfléchir sur la vie une tasse de café à la main. Ces longues introspections deviennent le fil rouge de scénarios percutants comme Popi Blues, série lancée en autoédition sur la plateforme Sandawe : « L’idée de cette BD m’est venue en réfléchissant sur mon avenir dans la bande dessinée. » explique-t-il en ajoutant : « J’ai voulu y aborder la peur de l’échec, à travers le héros Albert, un vieillard aux rêves brisés qui décide de se tirer de la maison de retraite pour vivre la grande aventure dans l’espace ! »

Si Paul Bona était un animal, il serait la tortue d'Hermann ; s'il devait prendre un modèle, il choisirait une inconnue perdue et ignorée dans la foule.

Si Paul Bona était un animal, il serait une tortue d'Hermann ; s'il devait prendre un modèle, il choisirait une inconnue perdue et ignorée dans la foule.

L’artiste met une partie de lui dans ce qu’il dessine. Ses planches sont le théâtre d’anecdotes puisées dans son vécu, celui d’un proche ou dans une conversation intercepté dans le métro. Pour Paul, le bruit de la ville est une mine d’histoires fascinantes, qu’il ne se lasse jamais de dépeindre avec finesse ! Une source d’inspiration que notre auteur explore au gré de séances de croquis, qui promettent en plus de Popi Blues, des nouveaux projets à venir !


Voyage dans la galaxie avec Paul Bona !

L’air de la ville vous rend morose ? La Toile montante vous propose une évasion dans l’espace en compagnie de Paul Bona, créateur du blog Polobor. Portrait de ce brillant auteur qui sait dépeindre les frasques de notre vie quotidienne au travers de récits de science-fiction époustouflants !

Le langage de la BD

Paul Bona et la BD, c’est une amitié qui remonte à l’enfance : « Elle a toujours fait partie de ma vie ! Je crois même que j’ai appris à lire avec la bande dessinée ! ». Un lien si fort, qu’il le fait décoller de sa Corse natale pour gagner les Beaux-Arts de Tournai en Belgique. Durant quatre ans le jeune étudiant s’initie à l’art de la scénarisation, de la narration et surtout s’exprime à travers le dessin.

« Durant mes études, je me suis énormément entraîné à faire de la BD muette » dit-il. « Encore aujourd’hui, à chaque fois je dessine, j’essaie de mettre le moins de texte possible pour laisser parler l’image. » Dire moins, montrer plus : telle est la devise qui guide le travail de l’auteur, faisant du dessin son premier moyen d’expression. Esquisse par esquisse, chacune publiée sur son blog Polobor, l’auteur affirme son univers graphique, baigné dans la science-fiction.

Un coup de crayon qui voyage parmi les astres

Paul a grandi au rythme des épopées contenues dans Alien, Battlestar Galactica, et les romans de Franck Herbert et d’Isaac Asimov. Des influences qui imprègnent son univers artistique dès son arrivée dans les contrées belges. Paul s’émerveille devant la culture du neuvième art wallonne et les trésors dont regorgent les librairies. Progressivement, l’artiste délaisse Tintin, Gaston Lagaffe, Dragon Ball Z et autre héros de ses années collège pour explorer d’autres classiques du franco-belge tels que Lupus de Frederik Peeters ou bien de L’Incal de Moebius.

Des lectures déterminantes qui lui inspirent ce dessin au trait au aérien et aux aplats de couleurs envoûtantes ainsi que l’ambiance de ses récits. La science-fiction devient rapidement un décor où le dessinateur met en scène sa propre vision de la vie, marqué par une pointe d’humour : « J’ai toujours eu un sens de la dérision et du cynisme, qui est difficile à amener en bande dessinée » nous confie-t-il « Comme disait un de mes profs : c’est plus facile de faire pleurer que de nous faire rire. » Mais Paul arrive à doser les deux pour émouvoir avec ses récits de vie mêlant fiction et réflexion philosophique.

Un récit fictif teinté de réalité

Lorsque l’insomnie le prend, Paul peut passer des nuits blanches à réfléchir sur la vie une tasse de café à la main. Ces longues introspections deviennent le fil rouge de scénarios percutants comme Popi Blues, série lancée en autoédition sur la plateforme Sandawe : « L’idée de cette BD m’est venue en réfléchissant sur mon avenir dans la bande dessinée. » explique-t-il en ajoutant : « J’ai voulu y aborder la peur de l’échec, à travers le héros Albert, un vieillard aux rêves brisés qui décide de se tirer de la maison de retraite pour vivre la grande aventure dans l’espace ! »

L’artiste met une partie de lui dans ce qu’il dessine. Ses planches sont le théâtre d’anecdotes puisées dans son vécu, celui d’un proche ou dans une conversation intercepté dans le métro. Pour Paul, le bruit de la ville est une mine d’histoires fascinantes, qu’il ne se lasse jamais de dépeindre avec finesse ! Une source d’inspiration que notre auteur explore au gré de séances de croquis, qui promettent en plus de Popi Blues, des nouveaux projets à venir !

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