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A l'Origine des contes : La Barbe bleue

couverture de l'album La Barbe bleue

Série : A l'Origine des contesÉditeur : Glénat BD

Scénario : Philippe BonifayDessin : Stéphane Duval

Collection : Hors Collection

Genres : Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 18.50€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Barbe bleue

Et si... Barbe bleue

Saviez-vous que Charles Perrault avait un frère jumeau ? Et si la Barbe bleue était avant tout une histoire de frères ? Des jumeaux eux aussi. Pendant la peste noire qui ravage l’Europe, le destin des deux enfants bascule. L’un sera l’ombre et l’autre la marionnette. Un secret les unit, une culpabilité qui conduira toutes les femmes de la Barbe bleue à une mort certaine...


La critique ZOO sur l'album La Barbe bleue

Philippe Bonifay s'attaque au conte sanguinaire le plus célèbre de l'imaginaire collectif. Seulement, à trop vouloir rapprocher le conte de la réalité, il en a oublié l'essence et détourné sa symbolique originelle. Le dessin alambiqué de Stéphane Duval achève de défigurer ce récit pour de bon...

Au-delà de l'histoire d'un être perturbé massacrant ses épouses les unes après les autres, le conte de Barbe bleue est une réflexion sur la curiosité. C'est bien ce si vilain défaut qui précipite toutes ces femmes vers une mort atroce. Aussi, quelle idée folle a eu Philippe Bonifay d'en faire une malédiction divine brisant le destin de deux frères comme la peste a brisé celui de l'Europe !

Si le récit de Philippe Bonifay est intéressant en lui-même, sa transformation de la légende de Barbe bleue en malédiction divine digne d'un chapitre de la Bible est maladroite. Affubler son héros d'un bijou bleu à la barbe comme clin d’œil au conte est presque gênant. Il aurait peut-être fallu assumer que l'histoire de ces jumeaux n'ait aucun rapport avec le conte originel pour que cet album soit appréciable.

La gêne scénaristique se ressent également dans le dessin de Stéphane Duval. A force de vouloir déformer les traits de ses personnages, il ne parvient pas à installer un style fixe tout au long du tome. Le tout donne un rendu à la qualité inégale. Les femmes, et notamment l'unique Noire conquise par le héros, sont juste magnifiques mais d'autres planches, notamment les scènes de foule, sont décevantes.

Barbe bleue, conte pourtant très intéressant, est trop peu souvent exploité avec succès. Il est dommage de constater que cette adaptation de Bonifay et Duval n'échappe pas à la règle.

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