Politiquement incorrects, vulgaires, méchants et violents, ils vont tout faire pour mettre une super raclée aux gentils. Sauf que les gentils ne sont pas toujours animés des meilleures intentions et que les méchants, même quand ce sont des aliens boulimiques de chair humaine, n’ont pas un si mauvais fond... Et la confrontation de tout ce petit monde trouve son point final dans ce quatrième tome de Bad Ass.
Après moult péripéties, morts de super-héros et de super-vilains, trahisons et coups de Trafalgar, il est temps d’en finir avec les insupportables super-héros de la FJA. The Boss a été tué et la Very Bad Team, composée de ce qu’il reste comme méchants assez fous et assez puissants pour se battre aux côtés de Bad Ass, organise la bataille finale pour s’opposer aux super-gentils qui veulent imposer aux humains un monde parfait.
Voilà une fin bien méritée pour les antihéros de Bad Ass. Décalé, trash plein de blagues d’un goût douteux, cet album, comme le précédent, est un ravissement pour les amateurs de super-héros sans capes ni collants.
Les personnages sont toujours aussi parfaits dans leurs rôles : les filles ont toujours des poitrines exagérément opulentes, les aliens sont verdâtres et moches et la dose de vomi et d’épanchement de fluides divers est parfaitement proportionnée au propos. Il y en a assez pour que le lecteur soit suffisamment écoeuré, mais pas dégoûté. Les bagarres bien violentes sont soutenu par un dessin précis qui laisse l’action s’emballer sans problème de lisibilité.
La question que pose ce comics se résume en « Les super-vilains sont-ils un contre-pouvoir crédible face à la tyrannie du bien ? » La réponse ressemblerait à de la philosophie les coups de poings et l’humour en prime !