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Birthright - T1 : Le Retour

couverture de l'album Le Retour

Série : BirthrightTome : 1/10Éditeur : Delcourt

Scénario : Joshua WilliamsonDessin : Andrei BressanColoriste : Adriano Lucas

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Heroic fantasy

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis du comics Le Retour

Lorsqu'Aaron emmène Mikey jouer dans le parc en rentrant de l'école, il ne se doute pas un seul instant qu'en le perdant de vue quelques secondes, sa vie va être bouleversée. Mikey disparu, Aaron, rongé par le remords, sombre dans l'alcool et la famille entière se désintègre. Mais un an plus tard, une sorte de Conan fait irruption dans leur vie et pourrait bien être leur fils perdu, Mikey.


La critique ZOO sur l'album Le Retour

Cette montagne de muscles au discours étrange est-elle le jeune Mikey, disparu il y a un an après une seconde d’inattention de son père Aaron ? Dans cette nouvelle série, Joshua Williamson s’approprie le mythe des mondes parallèles d’heroic fantasy se confrontant à notre monde réel. Joliment illustré par Andrei Bressan et Adriano Lucas, Birthright se veut innovant sans trop sortir des confortables sentiers battus.

Une seconde d’inattention au parc et Aaron découvre avec horreur que son jeune fils Mikey a disparu. Un an plus tard, sa famille implosée est convoquée au poste de police pour constater que leur fils est revenu, sous la forme d'un guerrier bodybuildé traquant les agents de Lore le maléfique.

Birthright T.1

Le début de l’histoire contée par Joshua Williamson a tout pour séduire : peur primale de parents perdant leur fils sans explication, enfant perdu dans un monde terrifiant mais découvrant son statut d’être élu pour combattre le Mal. Cette réappropriation de fils scénaristiques connus perd assez rapidement de sa fraîcheur en tombant dans un manichéisme réducteur propre à l’heroic fantasy adolescente. Les nombreuses questions soulevées par ce scénario accrocheur sont vite éventées par la révélation de rebondissements prévisibles.

Côté dessin, Birthright est une révélation agréable du duo Andrei Bressan et Adriano Lucas. Les scènes d’action et les créatures monstrueuses du premier tome débordent d’énergie et participent pleinement à l’aspect séducteur de l’amorce du scénario. Il reste à ce duo à transmettre la même intensité dans les scènes de dialogue posé du récit, qui font retomber le rythme et ne masquent plus la pauvreté de certains échanges.

Série pleine de promesses, Birthright fait naître trop d’espoir chez ses lecteurs pour rester sur la note décevante de ce premier tome. À voir si la suite saura sortir des sentiers battus et rendre ce récit culte.

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Commentaires et critiques (3)

Une île volcanique perdue est la proie d'entrepreneurs immobiliers avides liés au tourisme. Un artiste, Cristóbal, à la renommée internationale, mégalomane, autoritaire et natif de l'île décide d'en faire une oeuvre totale, sorte de Land art géant, pour la protéger des prédateurs de la société de consommation. L'album raconte ce projet utopique. Le récit croise une enquête sur la mort suspecte de l'artiste , traitée en monochrome, avec son récit biographique en flash backs haut en couleurs...
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Qui mieux que Bruno Duhamel sait aussi bien dessiner des personnages puissants aux allures d'Hemingway !? Des épaules larges et massives, un regard déterminé - fier, fort et fou - ce Cristóbal est inspiré de César Manrique sur l'île de Lanzarote, et donne envie d'en apprendre plus sur le modèle qui a déclenché cette fiction dessinée. La couverture et la composition des pages sont de très belle facture, tout à fait en écho avec son sujet plein de questionnements sur la place et la valeur de l'art, sur le rôle de l'artiste et son engagement social et politique, sur les démons et les dérives de la création. L'auteur signe là un "retour" magistral à la BD qu'il a voulu un temps quit

Le 16/02/2022 à 14h09

note de la critique de NGOU

4.0

Narré et dessiné avec une grande délicatesse, Le Retour est un récit poignant, à la portée universelle, sur la difficulté du retour à la vie civile quand on a connu les atrocités de la guerre. Le personnage de Ralph a été inspiré à benjamin Dickson par son propre père.

Le 09/03/2021 à 22h57

Le titre original, A New Jerusalem, cite un poème de William Blake familier aux lecteurs britaniques, qui évoque la survie après l'Apocalypse.

Le 06/03/2021 à 20h42