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Da Qin - T1

couverture de l'album

Série : Da QinTome : 1/2Éditeur : Soleil

Scénario : Olivier RichardDessin : Ullcer, Yang WeilinColoriste : Greg Lofé

Collection : Quadrants

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album

La confrontation de deux représentants d’illustres cultures antiques : un soldat romain et un prince chinois. Un voyage aux confins du monde, à mi-chemin entre la BD historique et le peplum musclé.

En 53 av. JC, la bataille de Carrhes s’achève par la défaite romaine. Numa, un légionnaire, est fait prisonnier des Parthes et déporté vers l’Est, très loin de Rome. Il n’aura de cesse de s’échapper : pour fuir ses geôliers et recouvrer la liberté ; et puis pour prévenir César des incroyables opportunités d’enrichissement dans le fabuleux pays des Sères. Les dieux se montreront-ils bienveillants ?


La critique ZOO

Da Qin fait voyager des Romains dans l'Empire du Milieu. Avec L'Âge de fer, premier album de la série, les fondements des aventures d'un légionnaire romain appelé Numa sont posés. De batailles en guerres, il se retrouve constamment entre sang et violence pour une BD un peu faiblarde...

Mettre face à face les Romains et les Hans est un postulat qui fait rêver. Surtout quand le héros se bat sans cesse, que ce soit pour la gloire de Rome, la vengeance ou l'amour d'un frère. Mais malgré le dépaysement historique et géographique, le destin de Numa, officier puis esclave, fugitif puis allié d'un roi ne convainc pas.

Bien que cet album ne soit ni vraiment banal ni mal écrit, il n’arrive pas à se hisser à la hauteur du gigantisme que promettait un tel péplum. Si le récit est plutôt rythmé, une intrigue parallèle liée à la mort du frère du héros vient régulièrement parasiter le récit tout comme le narrateur omniscient qui commente chaque rebondissement. Ces deux éléments gâchent parfois le suspense, faisant retomber l’intérêt pour l'intrigue.

De même, le dessin fouillé aux costumes agréables manque parfois légèrement de minutie. Les arrières plans ne sont pas toujours travaillés et les couleurs manquent de punch. Cependant les quelques scènes de violences et de torture sont particulièrement inventives et bien représentées.

Si Da Qin n'est pas l'album du siècle, il semble assez bien documenté pour que les péripéties des héros parthes, romains ou chinois soient vraisemblables. Elément qui pourra donner envie aux amateurs d’antique de jeter un œil à la série.

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