ZOO
couverture de l'album

Série : Divine MeteorTome : 1/5Éditeur : Komikku éditions

Scénario : Mikihisa KonishiDessin : Mikihisa Konishi

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album

Croyez-vous en l'existence des dieux ? La nouvelle bombe de l'auteure de Pétales de Réincarnation ! Ariyuki est sorti pour observer une pluie de météorites. En contemplant ce magnifique spectacle, il fait une série de voeux sans trop y croire. Mais lorsqu'il rentre chez lui, il découvre que sa maison a été détruite par l'une d'entre elles ! Au centre du cratère se trouve une pierre. Il la saisit et tout à coup, une jeune fille toute mignonne apparaît. Elle s'appelle Darumiru et prétend être un dieu qui exaucera tous les souhaits d'Ariyuki ! Ce dernier ne croit pas un instant à cette histoire et refuse de faire un voeu, mais il va vite découvrir que Darumiru n'est pas une jeune fille comme les autres. Dotée de pouvoirs incroyables, elle est venue se réfugier sur Terre pour échapper à des aberrations terrifiantes qui sont à sa recherche. Ariyuki décide alors de la protéger au péril de sa vie !


La critique ZOO

Mélangez les plus grands clichés sur les otakus, des combats dantesquement grotesques, de la théologie incongrue et de l'humour essentiellement fondé sur la scatologie et vous obtiendrez Divine Meteor, de Mikihisa Konishi. Un manga qui essaie d'en faire trop pour se démarquer des autres et qui finit par nous tomber des mains. 

Ariyuki a perdu toute foi en Dieu, car il ne cesse de jouer de malchance et ne voit jamais ses souhaits réalisés. Un beau jour, ses prières sont entendues et Darmir, l'incarnation de Dieu, descend sur Terre pour exaucer ses vœux. Avec l'aide de Kameji, son ami un peu pervers, et de Kei, son aide ménagère, ils vont protéger Darmir des monstres venus le défier et préserver son anonymat.

L'œuvre essaie de trop utiliser les codes du manga d’humour, voire du manga absurde. L'autrice en met beaucoup, les répète souvent, y compris les plus éculées. Le personnage pervers met extrêmement mal à l'aise car il insiste lourdement sur son côté lolicon, ce qui est aggravé par le très jeune âge de Dieu et dégoûte presque de poursuivre la lecture. Un personnage avec des côtés un peu obsédés est un procédé très courant dans le manga d'humour, mais il faut pouvoir un minimum s'attacher à lui. Pour avoir un ressort comique réussi, il faut une évolution dans le caractère ou au moins une contradiction réelle par les autres personnages. Ici, la mangaka n'a pas su choisir un genre et le développer pleinement, ça part donc dans tous les sens. 

Le dessin n'est pas mauvais mais il est trop caricatural. Les expressions sont méga exagérées, mais par conséquent parfois un peu négligées. Les situations sont trop fouilli et ne procurent strictement aucun plaisir de lecture. Entre les monologues théologiques interminables, les plans petite culotte extrêmement lourds et les six gros plans de personnages aux toilettes, ni l'unité graphique du manga ni l'humour par l'absurde n'ont le temps de fonctionner correctement. À vous de voir si vous avez envie de tenter l'expérience sur les quatre autres tomes de la série.

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