Kim Nelson a rendez-vous au palais d'Eschnapur avec une femme étrange à l'âge indéfini, la Rani. Alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, celle-ci fut victime d'une malédiction. Depuis, elle est condamnée à vieillir dans son corps de jeune fille. Le sort sera levé quand elle absorbera un liquide que renferme une perle noire. Jadis, ce contrepoison fut emporté jusqu'en Afrique par Jade, la djinn. Jade avait promis qu'elle reviendrait. Elle n'est jamais revenue. La Rani propose à Kim de partir à la recherche de cette perle. Si Kim réussit à la retrouver, elle aura droit au fameux trésor ottoman. Celui qu'elle cherche depuis si longtemps et qu'elle devra partager avec Ebu Sarki, un homme cruel qu'elle aurait préféré ne jamais revoir. Dernier album du volet indien de Djinn, qui s'insère chronologiquement entre le cycle ottoman et le cycle africain de la saga, cet album est une réflexion sur " les vertiges du temps " et " les jeux de miroir qui accompagnent toute...
Djinn - T13 : Kim Nelson (Edition Spéciale)
Série : DjinnTome : 13/13Éditeur : Dargaud
Scénario : Jean DufauxDessin : Ana MirallèsColoriste : Ana Mirallès
Genres : Historique
Public : À partir de 16 ans
Prix : 12.00€
- ZOO
3.5Scénario
3.0Dessin
4.0
- Lecteurs
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Le synopsis de l'album Kim Nelson (Edition Spéciale)
La critique ZOO sur l'album Kim Nelson (Edition Spéciale)
Ce 13ème tome marque la fin du cycle indien. Ultime album de la belle série Djinn ? Avec Jean Dufaux, il ne faut jurer de rien, tant il a pu nous prouver à maintes occasions qu’il savait rebondir, quitte à faire appel à d’autres dessinateurs.
Il pensait conclure cette série avec le douzième tome. Mais c’était faire fi de la destinée de Kim Nelson. Aussi, dans cet ultime rendez-vous, nous la retrouvons remettant ses pas dans ceux de ses aïeuls en Inde, bien après ce qui s’est passé en Afrique. Elle détient la perle noire qui appartenait à Jade, la Djinn maléfique, dont le contenu n’est peut-être pas le poison redouté, mais un remède. Sa route va également recroiser celle du sinistre Ebu Sarki qui l’avait tant soumise et humiliée.
Il suffit de feuilleter les pages de ce dernier opus pour se convaincre de la totale adéquation et adhésion d’Ana Mirallès à l’histoire imaginée par son scénariste. Elle a donné le meilleur d’elle-même pour donner vie à ses personnages, à leur beauté, à leur sensualité, leur érotisme jamais vulgaire. Sa maîtrise de la lumière et de la couleur donnent à son trait délicat toute la puissance qu’un tel sujet pouvait exiger avec des scènes parfois très dures.
Jean Dufaux confiait qu’au cours du cycle Africa, ses relations avec Ana Mirallès avaient failli prendre un tour conflictuel. Mais l’amitié a fini par avoir raison de leurs différents et c’est visiblement, le cœur déchiré, qu’ils apposent ensemble le mot « fin » à cette longue histoire. Ce déroutant échafaudage, le deuxième cycle étant postérieur dans la chronologie au troisième, nécessite de relire toute la série dans le bon ordre pour une meilleure compréhension d’un récit qui a démarré depuis déjà quinze ans.
La toute dernière image ouvre une porte béante à d’autres développements possibles... À suivre ou fin ?
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