C'est finalement arrivé. A force de jouer les rigolos à la télévision, elle est sortie : la vanne de trop. Adieu lumière des projecteurs et bonjour vie réelle, Michel Cymes est viré. Dépression, reprise en main, retrouvailles avec la vie réelle, suivez le quotidien d'un médecin devenu animateur, redevenu médecin dans un album à l'intérêt discutable.
Après avoir été viré du Magazine de la Santé, Michel déprime. Recherchant désespérément l'oeil d'une caméra, le docteur le plus connu du PAF a du mal à envisager sa reconversion. Mais nécessité fait loi et le voila obligé de trouver un cabinet, une secrétaire et des patients. L'affaire s'annonce plus compliquée que prévue.
Nous connaissons tous Michel Cymes. Nous avons tous au moins entendu une de ses blagues grivoises voire carrément douteuses à la télé et avons tous au moins une fois sourit. Malheureusement ce qui se passe à la télé passe nettement moins bien en bande dessinée. Les situations imaginées par Michel Cymes et Mao sont d'une prévisibilité et d'une lourdeur sans fond. Et comme si le personnage n'était pas assez complet, voila qu'il est affublé d'un caractère machiste à la limite du pervers, ce qui était tout à fait inutile.
Le style de Duvigan respecte les codes de la bande dessinée comique. La caricature est au rendez-vous avec un trait rond et potache qui colle bien au récit.
Malgré la volonté humoristique de cet album, le résultat est malgré tout d'une certaine tristesse. Alors qu'un deuxième tome est envisagé citons l'auteur, un album de trop ?
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