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Hellboy en Enfer - T2 : La Carte de la Mort

couverture de l'album La Carte de la Mort

Série : Hellboy en EnferTome : 2/2Éditeur : Delcourt

Scénario : Mike MignolaDessin : Mike MignolaColoriste : Dave Stewart

Encreur : David Stewart

Collection : Contrebande

Genres : Comics

Public : Tout public

Prix : 15.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics La Carte de la Mort

Après avoir combattu le Vampire de Prague, Hellboy est mort et erre en Enfer. Il est touché par une maladie fatale, et trouve l’aide d’une équipe de docteurs totalement incompétents. Alors qu’il explore cet étrange territoire, nouveau pour lui, sa route croise celle de l’Arbre- Monde qu’il a aidé à créer, mais aussi sa propre soeur qui l’accuse d’un terrible crime...


La critique ZOO sur l'album La Carte de la Mort

La Carte de la mort, deuxième tome d’Hellboy en Enfer, poursuit et conclut les aventures de notre héros dans son pays d’origine. Un album très sombre particulièrement réussi de la plume brillante de Mike Mignola.

Précipité en Enfer et rongé par une maladie mentale, Hellboy n’en a pas fini avec les ennuis. Deux prétendus cartographes et médecins essayent de l’aider. Hellboy est alors approché par un mystérieux individu qui lui propose une partie de cartes. Celle-ci n’est qu’un prétexte pour agresser notre héros et le précipiter dans les dédales de la vieille ville de Prague... Au fil de ses pérégrinations infernales, Hellboy va rencontrer de multiples personnages énigmatiques : sa propre sœur qui veut sa perte, les fantasques Jenks et Dean, le docteur Hoffmann et le féroce Coppelius.


Le scénario de ce nouvel opus est très inspiré par les contes et légendes d’Europe centrale. Dévasté et menacé par la folie, Hellboy est le pantin du destin. Mike Mignola s’amuse à mélanger à loisir les scènes fantasmées et la réalité pour tromper le lecteur et donner une dimension encore plus troublante à son récit. Les textes sont moins présents que d’habitude afin de laisser la plus grande place possible au dessin.

Le trait de Mike Mignola atteint justement son apogée dans cet album très sombre qui n’hésite pas à oser des pages pratiquement noires sur lesquelles se détachent les couleurs ocre et sang de l’Enfer. Le découpage, vif et dynamique, sert parfaitement l’histoire et évite toute longueur inutile.

Véritable chef-d’œuvre graphique, ce dernier tome de la série Hellboy en Enfer tient toutes ses promesses et conclut magnifiquement le diptyque.

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