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Homicide 5 - T5 : Une année dans les rues de Baltimore

couverture de l'album Une année dans les rues de Baltimore

Série : Homicide 5Tome : 5/5Éditeur : Delcourt

Collection : Encrages

Prix : 18.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Une année dans les rues de Baltimore

Alors que Pellegrini n'en finit pas de compulser les éléments du dossier Latonya Wallace à la recherche du détail que personne n'a vu, le détective Donald Waltemeyer est mis sur la piste de la plus incroyable affaire de meurtres en série de sa carrière par l'incompréhensible acharnement d'un tueur à éliminer Dollie Brown, une camée sans importance qui refuse obstinément de mourir...


La critique ZOO sur l'album Une année dans les rues de Baltimore

Après la série à succès The Wire, inspirée du livre de David Simon, Philippe Squarzoni a achevé la série BD la plus aboutie sur les crimes commis à Baltimore, mecque américaine du meurtre. Ce cinquième et dernier volet, conclusions des enquêtes d’une bande d’inspecteurs chevronnés, est aussi aboutie et glaçante dans son scénario que dans son dessin.

David Simon, journaliste au Baltimore Sun, suit la brigade des homicides pendant l’année 1988. Avec 240 meurtres par an, ce n’est pas Juarez, chez les voisins mexicains. Mais c’est déjà beaucoup trop. Le récit fouillé et glaçant, Homicide: A year on the killing streets, raconte la vie des inspecteurs Waltemeyer, Garvey, McAllister, Pelligrini… Philippe Squarzoni a décidé, grand bien nous en fasse, d’adapter le travail documentaire de Simon en bande dessinée.



L'un des inspecteurs, Waltemeyer, ne dispose pas d'un caractère de tout repos...

L'un des inspecteurs, Waltemeyer, ne dispose pas d'un caractère de tout repos...


Le lot quotidien de ces flics est à des années-lumière de ce que nous en montre Hollywood. Journées interminables, pression psychologique de l’opinion et de la presse, vie privée disloquée, santé en péril… Rien n’est épargné au lecteur dans ce cinquième et dernier tome. Avec un fil rouge: le meurtre et le viol d’une fillette, Latonya Wallace, sur lequel bosse l’inspecteur Pelligrini.

Cette affaire sordide, comme toutes celles d’Homicide, ouvre et clôt la série, laissant la place à une multitude d’affaires. Toutes montrent la difficulté de réunir des preuves, un faisceau d’indices, et de parvenir à faire plonger un coupable. Aucune justice au monde n’est parfaite : c’est peut-être encore plus vrai aux États-Unis qu’ailleurs.

The Wire est un monument, pour ne pas dire LA référence en matière de séries policières télévisées. Cet ultime tome de la série BD Homicide n’a pas à rougir, portée par des personnages aux profils travaillés et aux enquêtes sans édulcorants. Sur grand écran ou entre les pages illustrées avec la noirceur et la sobriété nécessaires, The Wire et Homicide mène le même combat contre le crime.

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