ZOO
couverture de l'album Asylum

Série : La Grande évasionÉditeur : Delcourt

Scénario : Olivier JouvrayDessin : Nicolas BrachetColoriste : Anne-Claire Jouvray

Collection : Conquistador

Genres : Aventure, Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs2.8
    3 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Asylum

Dans la cité d'Asylum, peuplée de criminels en puissance, vit une micro-société carcérale abandonnée depuis quatre générations. Confinés dans d'immenses cavernes artificielles, sans issue connue, les habitants sont soumis au règlement strict et violent instauré par une entité nommée Pastor. Personne ne songe un seul instant à s'évader... et pour cause, nul ne soupçonne l'existence du monde extérieur !


La critique ZOO sur l'album Asylum

La cité d’Asylum vit en vase clos. Les personnes sont classées par couleur, par quartier et la vie n’y a que l’importance que l’on veut bien lui donner. Avec la découverte d’un objet, un prisonnier va entrevoir la clef de cette bonne histoire de science-fiction.

Ce septième tome d’une série de one-shot autour du thème de l’évasion aurait pu ne pas se démarquer des autres albums. Ce dernier opus est certainement l’un des meilleurs des parutions de cette série aux tomes inégaux. Le scénario prend le temps de poser en profondeur le décor, l’atmosphère de cette cité qui se révèle être une prison-asile sous le commandement de Pastor. Nous nous attachons aux personnages et comprenons petit à petit, en frissonnant, le mode de fonctionnement et la raison d’être très particulière de cet immense bâtiment.

Le scénario est riche en sous-entendus, en questions soulevées, au point que l’on pourrait imaginer une série autour de ce lieu. D’autant plus que les personnages secondaires ont une réelle présence. La partie concernant l’évasion, réussie ou non, est suffisamment rythmée et haletante pour nous tenir impressionnés jusqu’au bout. Nous prenons fait et cause pour le protagoniste principal, dont le plan d’évasion, cohérant, évite tout surréalisme qui pourrait gâcher le plaisir.

Les traits réalistes et les couleurs assez froides donnent corps de manière efficace à l’austérité glaciale de cet endroit cloisonné, ne connaissant pas la lumière du jour. Cette force du dessin rend crédible l’existence d’un tel endroit dans le futur.

Revisitant un thème classique, cet album de science-fiction maitrisé nous ouvre un univers fascinant. Une belle réussite !

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