ZOO

La Petite Mort : La petite mort(e)

couverture de l'album La petite mort(e)

Série : La Petite MortÉditeur : Delcourt

Scénario : Davy MourierDessin : Davy Mourier

Collection : Humour de rire

Genres : Humour

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La petite mort(e)

Dans la famille Mort, on est faucheur de père en fils depuis que le trépas existe. Mais un jour, une gaffe protocolaire va changer ça. Papa Mort est dépité de vous annoncer la naissance de... La Petite Morte !

Personnage détestable et misogyne, Papa Mort, déçu d’avoir une fille, place la Petite Morte en école privée où ses copains de classe sont des faucheurs issus du folklore d’autres pays. Après des débuts difficiles, elle devient amie avec Mictlantecuhtli l’Aztèque (mais tout le monde l’appelle Mic), Hel la Scandinave et Orcus le Romain. Et surtout, elle tombe amoureuse de Patrick, le seul humain de l’école…


La critique ZOO sur l'album La petite mort(e)

Pas facile d’accepter que sa noble descendance n’est rien d’autre qu’une fille pour le bon misogyne qu’est papa Mort. Davy Mourier continue de faire rire, jaune certes, mais rire quand même avec son humour macabre dans le quatrième tome de La Petite Mort.

La mort c’est une histoire d’hommes qui se transmet de père en fils. Le fils du papa Mort des tomes précédents a bien ça dans la peau... Mais quelle n’est pas sa déception quand l’heureux papa découvre que son enfant est une fille, lui qui a tout du parfait misogyne ! Peu importe, sa fille sera élevée comme un garçon et ira apprendre à faucher. Mais tout ne se passe pas exactement comme prévu quand il apprend que sa petite s’est amourachée du seul humain de l’école.

L’humour de Davy Mourier toujours aussi noir vire même au plus que sombre. Derrière les blagues efficaces, les jeux de mots bien trouvés et les situations absurdes apparaît tout de même la figure du père et du mari violent, prêt à tout pour faire reconnaître son autorité. Comme à son habitude l’auteur fait rire de tout, mais introduit une réalité grinçante pour un ton unique.

L’intrigue bien menée, est entrecoupée de gags qui apportent légèreté, situations comiques et rythme, évitant ainsi trop de lourdeur. Toujours efficace, le dessin gagne de ces nombreux changements narratifs. Le changement de décors, l’apport de couleurs ou la réalisation de pleines pages permettent à l’auteur d’apporter un peu de diversité à son dessin qui aurait pu rendre le tout quelque peu monotone.

L’univers de la Petite Mort a encore bien des histoires à offrir, n’ayant pour limites que l’imagination de son créateur. Et la créativité de Davy Mourier pourra bien nous surprendre à nouveau !


Les 2 actualités autour de l'album La petite mort(e)

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants