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La Vénitienne - T1 : La Venitienne T.1

couverture de l'album La Venitienne T.1

Série : La VénitienneTome : 1/2Éditeur : Grand Angle

Scénario : Patrice OrdasDessin : Laurent Gnoni

Collection : Grand Angle

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Venitienne T.1

1499 – Grande et riche, Venise est dirigée par le Doge. La faiblesse de ce dernier est d’aimer sa nièce, Constantza, qu’il couvre de présents. Magnifique et capricieuse, elle use de ses charmes pour tout obtenir de son oncle. Alors que sa fortune se réduit, mettant en danger Venise, le Doge accepte pour la dernière fois d’offrir à sa nièce la gigantesque fête annuelle de printemps.

Mais, à côté de ces fastes, la misère et la vermine rôdent dans les bas-fonds de la Sérénissime. Et, à l’occasion de ce grand bal costumé, Lorenzo, le plus respecté et le plus craint des bandits du royaume souterrain, décide de s’inviter pour dérober le joyau de Venise, Constantza...


La critique ZOO sur l'album La Venitienne T.1

Venise en 1499. Le Doge, Agostin Barbarigo, doit faire face à de nombreux ennemis extérieurs mais aussi à ceux de l’intérieur, notamment la bande de truands dirigée par Le Barbier. Pour lutter, le Doge a besoin d’argent, qu’il compte bien emprunter au Pape… L’effondrement de son plan va nous scotcher à cette aventure de cape et d’épée.

Venise s’expose ici sous toutes ses formes. Nous voyons la Venise riche, opulente et festive qui vit pleinement, loin de toute réalité dans sa tour d’or et d’étoffe. Cette Venise riche où la violence est feutrée, féroce et toujours élégante. On y assiste au complot politique, à la quête de prêt énorme, aux malversations et autres détournements… Le Doge va même jusqu’à offrir sa nièce au Légat du Pape pour obtenir de l’argent pour Venise.

Mais cette nièce va se faire enlever… Là nous découvrons avec force l’autre Venise. Celle des bas-fonds, des miséreux, du crime. La violence y est percutante, sadique et horrible. On y égorge, viole, étripe, torture jusqu’à plus soif tandis que le sort des malheureux kidnappés s’y joue aux dés. La nièce du Doge est dans une bien mauvaise posture, entre les mains des brigands du Barbier, qui doit lui-même lutter pour garder le commandement de sa mauvaise troupe.

Le récit est dense, passionnant, voire même dur dans certaines scènes. Le dessin est très particulier dans sa représentation des personnages, notamment de leur visage. Il leur donne un aspect parfois classique, souvent stylisé mais toujours singulier. Ces personnages atypiques jouent dans des costumes et des décors fabuleux. Quant au jeu sur les couleurs, il sied parfaitement à la Cité des doges.

Ce premier tome réussi augure d’un diptyque de cape et d'épée qui pourrait faire date.


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