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Les Grands Peintres : Jan van Eyck, Le Retable de l'Agneau mystique

couverture de l'album Jan van Eyck, Le Retable de l'Agneau mystique

Série : Les Grands PeintresÉditeur : Glénat BD

Scénario : Dimitri JoannidèsDessin : Dominique Hé

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Jan van Eyck, Le Retable de l'Agneau mystique

Gand, le 14 septembre 1426. Hubert Van Eyck décède prématurément alors qu’il travaillait sur le Retable de l’Agneau mystique, une pièce destinée à l’église Saint-Jean. Ce travail inachevé met son commanditaire, le marchand Joost Vijdt, dans l’embarras. Mais Van Eyck avait un frère, qu’il avait initié à la peinture, et qui pourrait bien être en mesure de terminer l’œuvre…

La mort soudaine de son frère pousse Jan Van Eyck, alors au service du duc de Bourgogne comme peintre et émissaire secret, à s’interroger sur le sens de sa propre vie. Il se demande s’il ne ferait pas mieux de retourner à ses pinceaux. Magnanime, son maître l’autorise à terminer le retable, à l’aide d’un nouveau procédé pictural tenu secret, s’il accepte une dernière mission diplomatique pour Constantinople. C’est justement au cours de ce voyage que Jan Van Eyck va trouver l’inspiration et les modèles pour achever l’œuvre de son frère...


La critique ZOO sur l'album Jan van Eyck, Le Retable de l'Agneau mystique

Lorsqu’Hubert van Eyck décède subitement en pleine création du Retable de l’Agneau mystique pour l’église St-Jean à Gand, son commanditaire, Joost Vijdt, songe immédiatement à Jan, son frère cadet, pour achever l’œuvre. Mais Jan est au service de Philippe III, duc de Bourgogne et des Pays-Bas, qui vit à Bruges, cité rivale de Gand. En échange d’une mission diplomatique en Turquie, il pourra cependant achever le fameux retable et, du coup, conclure cette histoire sans éclat particulier.

Cet album inaugure la nouvelle collection Les Grands Peintres que les éditions Glénat comptent développer très rapidement au cours des prochains mois. Valeur sûre de leur catalogue, Dominique Hé illustre de manière assez inspirée le scénario d’un jeune débutant en la matière, Dimitri Joannidès, journaliste spécialisé dans le domaine de la peinture.

Loin de dérouler la biographie complète du peintre flamand, ce qui, en quarante-six planches, aurait été un défi impossible à relever, Joannidès focalise son récit. Il traite une période d’environ six ans au cours de laquelle Jan va d’abord s’acquitter de sa mission avant d’embrasser définitivement sa carrière de peintre. En limitant les récitatifs comme les dialogues au minimum, son scénario reste cependant bien schématique.

Dominique Hé compense ces vides par un grand nombre de planches muettes composées de larges vignettes, qui privilégient les gros plans des principaux personnages aux trognes parfois très caricaturales.

En fin d’album, illustrées par de belles reproductions de tableaux de Van Eyck, quelques pages documentaires déroulent sa biographie et son parcours artistique. On apprend ainsi qu’il n’a signé au cours de sa vie qu’une douzaine de peintures, soit autant de chefs-d’œuvre.

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