ZOO
couverture de l'album

Série : Les Promeneuses de l'apocalypseTome : 3/5Éditeur : Doki-Doki

Scénario : Sakae SaitoTraducteur : Marylou Leclerc

Genres : Manga, Seinen

Prix : 7.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
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Le synopsis du manga

Le monde est anéanti... Partons le visiter à moto ! Yôko et Airi visitent les endroits les plus célèbres du Japon avec leur moto tout terrain. Cette fois, leur voyage post-apocalyptique les mène à Tsukuba, une ville universitaire. Après avoir profité du planétarium, elles déambulent dans Kasumigaura avant de se rendre à Mobility Resort Motegi. Là-bas, de nombreuses motos y sont entreposées...


La critique ZOO

Yôko reçoit un message de sa sœur : Airi aurait quelques bugs et doit aller faire une petite mise à jour. Suite à cela, s’engage une chasse aux tampons qui va les mener à Tsukuba, une ville universitaire. Du planétarium au circuit de courses Mobility Resort Motegi, les deux amies poursuivent leur découverte du Japon. 

Exploration tranquille et bienveillante, Les Promeneuses de l’apocalypse poursuit sa route avec ce troisième volume. Au programme : balade en moto, mais aussi exploration de ruines, du ciel et d’un ancien circuit de courses. Les Promeneuses de l’apocalypse se démarque par son ton léger dans un décor en ruine et par le très ténu scénario : ce n’est pas ici ce qui compte. Ce qui importe, c’est l’alchimie entre Yôko et Airi, leur regard sur le monde qui les entoure et leur joie qui transparaît à chaque page. Comme quoi, on peut faire un titre feel good se déroulant après la fin du monde. Celle-ci n’a d’ailleurs pas vraiment d’importance : avec la chasse aux tampons qui a lieu dans ce tome, c’est l’aspect ludique et drôle qui est mis en avant, tout comme le besoin et l’envie d’avancer, de continuer à vivre coûte que coûte tout en profitant de ce qui les entoure.

De par sa bienveillance, Les promeneuses de l’apocalypse nous offre un moment de lecture agréable et sans prise de tête, qui interroge tout de même aussi bien sur nos émotions que sur notre rapport à la nature et aux autres. C’est délicatement amené, passant à la fois par le dessin et les scènes entre les deux amies et par le scénario et la figure de la sœur, absente visuellement, mais qui leur envoie des messages pour donner un côté fun à leur voyage. Et si le duo était un trio ? Ce serait un trio de sœurs, même si Airi est un robot à l’apparence humaine.

Ce troisième opus se clot sur une touche de poésie, ouvrant vers un quatrième volume que l’on a hâte de découvrir !

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