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Les Reines de sang - Tseu Hi, la dame dragon - T1 : Tseu Hi, La Dame Dragon T.1

couverture de l'album Tseu Hi, La Dame Dragon T.1

Série : Les Reines de sang - Tseu Hi, la dame dragonTome : 1/2Éditeur : Delcourt

Scénario : Philippe NihoulDessin : Fabio Mantovani

Collection : Histoire et Histoires

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Tseu Hi, La Dame Dragon T.1

Tseu Hi, la Dame Dragon ou le destin tragique d'un couple improbable : une belle ambitieuse et un jeune mendiant qui, à force de volonté et d'esprit de revanche, gravissent une à une les marches du pouvoir de la Chine impériale. Devenus courtisane et eunuque, ils vont manipuler les rouages d'une société engoncée dans un traditionalisme et des tabous d'un autre âge.


La critique ZOO sur l'album Tseu Hi, La Dame Dragon T.1

La belle Tseu Hi se retrouve malgré elle parmi les 60 nouvelles concubines de l’empereur. Ambitieuse, elle va beaucoup apprendre de l’eunuque Li Lien Yi pour s’introduire dans le lit de l’empereur qu’elle ne quittera plus. Un récit fort sur l’ascension fulgurante d’une jeune concubine.

Cette nouvelle reine de sang nous emmène au sein de la Chine impériale du XIXe siècle. Tseu Hi ou Cixi sera la dernière grande impératrice de l’immense empire du milieu. Le récit de ce premier tome s’attache sur son arrivée, accompagnée de celui qui sera son eunuque dans la cité interdite. Nous y découvrons l’organisation complexe autour de l’empereur, le poids d’une étiquette séculaire ainsi que le peu de cas fait des femmes, des pauvres et autres serviteurs.

Dans cette atmosphère dure et cruelle, Cixi va à force de ruse, de sexe et de violence se hisser aux plus hautes fonctions du céleste empire, toujours aidée par Li Lien Yi. Le scénario, sans temps mort se lit comme un roman d’aventure, tout en se raccrochant à la véritable histoire de cette concubine qui régna en « assurant la régence » durant 47 années.

Le dessin joue magnifiquement des effets de lumière, transportant instantanément au cœur de la Chine impériale du XIXe siècle. En s’affranchissant de la coupe classique des cases, le trait s’ancre fortement dans la vie, donnant le mouvement nécessaire au récit. Quant à la représentation de la beauté de Tseu Hi, c’est une vraie réussite.

Cette biographie, digne d’un conte sombre et réaliste, narre parfaitement un pan mal connu de l’histoire chinoise.

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