ZOO
couverture de l'album

Série : Miss HarleyTome : 1/2Éditeur : Bamboo

Scénario : Mickael RouxDessin : Philippe Gürel, Arnaud Poitevin

Collection : Humour

Genres : Humour

Public : Tout public

Prix : 10.60€

  • ZOO
    note Zoo1.0

    Scénario

    1.0

    Dessin

    1.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album

« Je n’ai besoin de personne en Harley-Davidson… » ; chantait Bardot avec les mots de Gainsbourg. Miss Harley a fait de ces paroles sa devise. Car du haut de ses 28 piges, Miss harley est une petite nana qui rêve simplement de liberté. Avec sa naïveté elle va découvrir, chambouler les codes et les a priori du monde quasiment masculin des bikers. Elle va plonger dans la Kustom Kulture, le rockabilly, les fifties, le tatouage. Fraîche, souriante (mais pas toujours), libre et rebelle, Miss Harley est un brin de femme pimenté et sans concession. Qui sait, peut être un jour la croiserezvous sur la route ?


La critique ZOO

Les séries sur la bécane ne manquent pas. Mais tout le monde n’est pas Joe Bar Team, Mammouth & Piston ou Litteule Kevin. Cette série naissante ne met pas suffisamment les gaz pour vraiment nous emmener en promenade, même sur la moto la plus mythique au monde. Texte et dessin sont trop faiblards pour convaincre.

Miss Harley vient de s’acheter une bécane flambant neuve. Avec le cuir, le casque et les bottes qui vont avec, bien décidée à brûler les idées reçues à pleine poignée de gaz. Entre sa sœur qui lui conseille plutôt de se trouver un Jules et ses nouveaux amis motards qui ne loupent pas une occasion de reluquer sa plastique avantageuse, la motarde du dimanche n’est pas au bout de ses peines...

En voulant combattre les clichés, Miss Harley met malheureusement les deux pieds dans le plat et ne contribue qu’à les renforcer un peu plus. Oui les femmes font de la moto aussi bien que les hommes, oui elles ont le droit d’aimer ça et non ce n’est pas une pratique réservée aux gros bras tatoués qui sentent la bière et la gomme qui chauffe.

Mais il n’y avait pas besoin d’une BD, de surcroît une série, pour nous apprendre cela. Car si le scénario de ces histoires courtes censées être des gags est navrant, le dessin froid et sans âme ne relève pas le niveau. Au contraire. Il y a de la dynamique, un peu d’humour parfois dans certaines attitudes de l’héroïne ou le look de ses camarades. Mais pas de quoi tenir la route.

Ce lancement de série est loupé comme une sortie de virage. Il est même permis de penser qu’il n’y a pas de regret à avoir tant on aurait pu s’en passer. Allez, Miss Harley, sans rancune. N’est pas motard de la bande dessinée qui veut.

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