ZOO
couverture de l'album Blue Canyon

Série : NevadaTome : 3/5Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre Pécau, Colin WilsonDessin : Colin WilsonColoriste : Jean-Paul Fernandez

Collection : Néopolis

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Blue Canyon

Sammy Glover, star du nouveau western de Louise Hathaway, est victime d'une attaque cardiaque lors du tournage. Un seul acteur a le talent pour le remplacer : Mac Nabb, l'étoile solitaire, malgré ses addictions au jeu, à l'alcool et aux drogues. Il accepte le rôle mais à une condition : rejoindre le tournage à Monument Valley à cheval escorté par une de ses vieilles connaissances : Nevada Marquez.


La critique ZOO sur l'album Blue Canyon

La tuile que tout metteur en scène redoute : que l’acteur principal fasse un infarctus en plein tournage. Pas d’autre choix que de rappeler celui qui ne lui avait pas été préféré pour le rôle. De bonne grâce, John Mac Nabb accepte le remplacement à condition qu’il puisse rejoindre le lieu de tournage à cheval en compagnie de Nevada. Le tandem Duval/Pécau nous invite à une belle chevauchée du côté de Monument Valley qu’on aurait tort de bouder.

Ce que Louise Hathaway, la réalisatrice, ignore cependant, c’est que Mac Nabb a de sérieux problèmes d’argent, (des dettes de jeu), auprès d’un grossiste en viande de Chicago. Celui-ci charge Carlsen, une vieille connaissance de Louise et de Nevada, d’aller régler définitivement le compte de son débiteur. À la tête d’un groupe de six hommes, Carlsen va tenter d’intercepter le duo avant qu’il n’arrive à destination.

Retour dans le monde du cinéma de Western

Retour dans le monde du cinéma de Western
© Delcourt

Dans la lignée du premier tome de la série, où Nevada Marquez devait déjà récupérer Mac Nabb, (alias L’étoile solitaire) au Mexique, ce troisième volet tourne à nouveau autour des plateaux de cinéma. Si l’intrigue paraîtra un peu emberlificotée aux yeux de certains lecteurs, on se laisse prendre au rythme d’un récit mené tambour battant, sans le moindre temps mort et construit sur mesure pour permettre à Colin Wilson de donner le meilleur de lui-même.

Son amour du western et des grands espaces éclate à chaque page et sa façon de rendre les paysages de la région des Fours Corners (point de jonction entre les états du Colorado, de l’Utah, de l’Arizona et du Nouveau Mexique) est tout simplement magnifique. Comment ne pas s’empêcher de penser à Jean Giraud et à Blueberry dont il a parfaitement assimilé l’art et la technique ? Saluons aussi le travail sur la couleur et la lumière de Jean-Paul Fernandez, impeccable.

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