ZOO
couverture de l'album

Série : Ni Terre ni MerTome : 2/2Éditeur : Dupuis

Scénario : Olivier Megaton, Sylvain RicardDessin : Nicola Genzianella

Collection : Grand Public

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    1.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album

Alex, Thomas, Ève, Hélène et Julie se sont échoués sur un îlot aux larges des côtes normandes. Réfugiés à l'intérieur du phare en compagnie des deux gardiens, ils vont être les victimes de prédilection d'un tueur bien décidé à se venger de chacun d'entre eux. Mais pour quelle raison ? Alors que deux des trois filles ont d'ores et déjà subi les meurtrières représailles, les questionnements et les suspicions s'amoncellent. Pourquoi la radio est-elle inutilisable ? Quelles sont ces vidéos sorties de nulle part et dont l'auteur effraie tant ceux qui les regardent ? Et qui est ce "Jan" dont Thomas répète sans cesse le nom, un éclat de terreur dans les yeux ? Pour résoudre le mystère avant que la mort ne les fauche, les survivants vont devoir retourner deux ans en arrière, à l'époque où l'ennui les poussa au vice et le vice à la tragédie. Car pour découvrir le lien qui unit tous ces éléments, il leur faudra sans conteste déterrer un...

Lire le synopsis

La critique ZOO

Confrontés aux deux gardiens du phare où ils ont trouvé refuge après une violente tempête, Alex, Thomas et Eve n’ont aucune pudeur à laisser éclater leurs dissensions, surtout après la mort mystérieuse d’Hélène et de Julie, les deux autres filles du groupe. Assassinat ou suicide ? Alex, le leader se révèle de plus en plus démoniaque dans ses attitudes et dans son comportement. Cette seconde partie d’un scénario pourtant très prometteur s’essouffle dès les premières pages.

En effet, si le premier volet tenait bien le coup en dévoilant progressivement les antagonismes des différents membres, qui se retrouvaient suite à un drame vécu ensemble deux années auparavant, l’histoire imaginée par Olivier Mégaton et Sylvain Ricard tourne ici à vide très rapidement. L’intérêt qu’a pu susciter son récit se délite ici au fil des pages et des péripéties de ce jeu de massacre aux accents de jeu vidéo. Le scénario accumule les clichés, comme, par exemple, l’histoire de certaines parties du phare durant la Seconde Guerre mondiale et l’usage qu’il en est fait de nos jours. Ces éléments narratifs donnent l’impression d’être juste plaqués ainsi pour accentuer le côté horrifique de ce thriller qui tombe comme un soufflé.

La psychologie des acteurs de ce « drame » brille par son absence et, du coup, leur comportement finit par laisser le lecteur dans l’indifférence tout comme la gratuité des nombreux coups de théâtre censés faire monter la mayonnaise. De plus, aucun personnage ne suscite la moindre empathie.

Sans doute soumis à des délais impératifs de publication, le dessin de Nicola Genzianella est toujours aussi inégal dans le rendu de ses personnages d’une page à l’autre. Mais il faut lui rendre justice : son sens du découpage comme ses cadrages sont d’une efficacité constante. Dommage que l’histoire ait perdu toute sa crédibilité initiale en cours de route.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants

Commentaire et critiques (1)

Bon et bien, la critique est claire... :-;

Le 12/04/2018 à 00h22