ZOO

Nous, Anastasia R. - T3 : Nous, Anastasia T.3

couverture de l'album Nous, Anastasia T.3

Série : Nous, Anastasia R.Tome : 3/3Éditeur : Grand Angle

Scénario : Patrick Cothias, Patrice OrdasDessin : Nathalie Berr

Collection : Grand Angle

Genres : Aventure, Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Nous, Anastasia T.3

Au cours de la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille impériale de Russie et le Tsar Nicolas II sont massacrés au sous-sol de la villa Ipatiev. Depuis, une rumeur court : la grande duchesse Anastasia aurait survécu grâce à Félix Volodine un russe blanc infiltré dans les gardes de la Villa. Après bien des péripéties, Félix et Anastasia arriveront en France. Auparavant, Félix aura dû lancer la sinistre police politique bolchevique sur la piste d’une usurpatrice, Anna Anderson. Mais l’âge avançant, la furieuse envie de revenir sur les lieux du massacre devient nécessité. Anastasia et celui qui est devenu son mari, Félix, reviennent à Iekaterinebourg ce jour de 1997 où un certain Boris Eltsine commande la destruction de la villa Ipatiev...


La critique ZOO sur l'album Nous, Anastasia T.3

Seule survivante de l'assassinat de la famille impériale, la jeune tsarine Anastasia devra traverser l'Europe pour fuir ceux qui veulent finir le travail. Même installée en France, son passé ne cessera jamais de la tourmenter. Cette BD offre un traitement trop classique et ennuyeux pour redonner du souffle à un mythe historique souvent repris.

Anastasia et son sauveur, le colonel Félix Volodine, sont réfugiés à Berlin. Mais le sosie d'Anastasia ne va pas duper les autorités russes longtemps et les voilà obligés de fuir vers la France. Installés non loin de Paris, ils traversèrent alors les décennies dans un relatif anonymat, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants... Jusqu'en 1978, où un certain Boris Eltsine les invita à revenir voir la villa Ipatiev, lieu du massacre de la famille impériale, avant que celle-ci ne soit rasée...

Bien documentés, les auteurs se sont servis de faits reconnus et personnages ayant existé pour réinventer une Histoire où la duchesse aurait survécu à la nuit du 17 juillet 1918. Plausible, l'intrigue n'en est pas passionnante pour autant. La deuxième partie de ce tome couvre les années 1920 à 1990, date de la découverte des corps du Tsar et sa famille par le gouvernement russe, assez rapidement. La situation politique russe aux différentes époques est survolée et le final un peu trop théâtral.

Le dessin a un côté scolaire et classique. L'anatomie des personnages est parfois un peu étrange, leurs expressions souvent figées et leurs traits communs, sans personnalité. On a également du mal à reconnaître Anastasia dans les différents âges de sa vie. Cela empêche le lecteur de vraiment s'attacher à son histoire, qui se veut pourtant hors du commun.

Cette BD aura finalement réussit l'exploit de reprendre l'une des plus intrigantes énigmes de l'histoire de la Russie sans jamais la rendre tout à fait passionnante.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants