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Bully Wars

couverture de l'album Bully Wars

Éditeur : Urban Comics

Scénario : Aaron Conley, Skottie YoungColoriste : Jean-françois BeaulieuTraducteur : Julien Di Giacomo

Collection : Urban Kids

Genres : Comics

Prix : 15.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du comics Bully Wars

Tout au long de leur scolarité à Rottenville, Spencer, Edith, Ernie et bien d'autres ont dû subir les brimades incessantes de la plus grosse brute de l'école, Rufus Ruffhouse. En rentrant au lycée, ils n'auraient jamais imaginé que les choses puissent changer, que leur ennemi de toujours allait trouver plus fort que lui et devenir à son tour victime de harcèlement scolaire. Comble : lui qui pensait être le tyran le plus craint et respecté de la ville n'a même pas été convié à la célèbre "guerre des Brutes" , dont Hock est l'indétrônable vainqueur depuis maintenant trois ans. Son ego en prend un sacré coup. C'est alors qu'une alliance étonnante va se faire entre Rufus et ses anciens boucs émissaires pour tenter de survivre ensemble au concours façon Hunger Games qui s'annonce.


La critique ZOO sur l'album Bully Wars

Si Rufus a depuis la maternelle eu l’habitude de terroriser les plus petits, et plus particulièrement Spencer et ses amis, en rentrant au lycée, il se rend rapidement compte que les choses sont dorénavant différentes. Il y a d’abord Hock, la brute qui fait la loi dans les couloirs, mais surtout, il y a le tournoi des Brutes, et là, on passe à un niveau supérieur…

Au premier abord, on pourrait s’imaginer qu’il est ici question de revanche sur toutes ces teignes en manque de domination qui aiment se chercher des boucs émissaires sur lesquels s’essuyer les semelles, souvenirs douloureux d’une scolarité à se faufiler le long du mur sous les rires gras et décérébrés de la brute et de sa bande. Mais en fait, pas vraiment! Bully Wars, c’est surtout une histoire bourrée d’humour qui nous parle de camaraderie, de rédemption et de bonne intelligence.

Car finalement, qui est le héros de cette aventure? Rufus, ce gars sans cervelle, au pas lourd, habitué à obtenir ce qu’il veut par la force de ses yeux menaçants? Hock, le Rufus puissance 10, qui rythme son expérience de lycéen à perpétuité à grand coup de vannes humiliantes et de bousculades dans les casiers? Ou n’est-ce pas plutôt Stanley, victime professionnelle, qui décide un jour de renverser la vapeur en venant en aide à ce gros lourdaud de Rufus? Car en effet, le propos de cet album est là, se reprendre en main, se soutenir, se dépasser!

À Rottenville, les brutes font la loi, pas les intellos

À Rottenville, les brutes font la loi, pas les intellos © Urban Comics

Skottie Young livre donc un scénario extrêmement inventif et bourré d’humour qui revisite complètement ces années lycée en nous entraînant dans une intrigue survoltée, où toute cette troupe se retrouve en plein tournoi des brutes afin de gagner sa liberté! On rit beaucoup, on écarquille les yeux, on reste bouche bée devant certaines pages et on redécouvre le très beau dessin cartoony d’Aaron Conley que l’on connaissait depuis son incroyable Sabertooth Swordsman.

Bully Wars n’est pas pour autant un album revanchard, c’est une friandise acidulée que l’on dévore avec gourmandise, un moment où il est bon de retrouver le plaisir de lire une histoire qui fait du bien, loin de ces énièmes volumes sombres et torturés à la mode.

Tristes souvenirs du harcèlement scolaire

Tristes souvenirs du harcèlement scolaire © Urban Comics

En refermant la dernière page, on pousse un petit soupir satisfait et on se dit qu’on y retournera bien, un de ces jours!

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