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The Wicked + The Divine - T1 : The Wicked + The Divine T.1 - Édition collector

couverture de l'album The Wicked + The Divine T.1 - Édition collector

Série : The Wicked + The DivineTome : 1/9Éditeur : Glénat Comics

Scénario : Kieron GillenDessin : Jamie McKelvieColoriste : Matthew Wilson

Encreur : Matthew Wilson

Collection : Comics

Genres : Comics, Fantastique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 29.95€

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    note Zoo5.0

    Scénario

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Le synopsis du comics The Wicked + The Divine T.1 - Édition collector

Tous les 90 ans ou presque, douze dieux se réincarnent dans le corps de jeunes adultes. Ils sont charismatiques et brillants. Ils se tiennent devant des foules immenses, qu'ils emmènent dans l'extase au travers de langues inconnues. La rumeur veut qu'ils soient capables de miracles. Ils sauvent des vies, que ce soit métaphorique ou bien concret. Ils sont aimés. Ils sont détestés. Dans moins de deux ans, ils seront tous morts... Prenant place dans un XXIe siècle où les dieux sont des pop stars ressemblant étrangement aux icones de notre époque, The Wicked + The Divine forme une métaphore fascinante de la jeunesse d’aujourd’hui et de la gloire éphémère érigée en valeur suprême de notre société moderne. Un comics de super-héros pour les gens qui aiment autant Bowie que Batman.Véritable phénomène...

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La critique ZOO sur l'album The Wicked + The Divine T.1 - Édition collector

Pop music et divinités incontrolables : les deux ingrédients valent de l’or sous la plume de Kieron Gillen, le trait de Jamie McKelvie et la couleur de Matthew Wilson, qui cosignent The Wicked The Divine. De la célébrité éphémère à la fan attitude, leur comic traite du monde d’aujourd’hui avec une explosion de couleurs et un regard acéré.

« Ils sont aimés. Ils sont détestés. Ils sont brillants. Dans moins de deux ans, ils seront morts. » Voici le mantra qui régit la vie de douze jeunes dans lesquels se sont réincarnées des divinités. Ils auraient pu passer deux ans à fasciner l’héroïne de 17 ans et le monde entier, si Lucifer n’avait pas été prise en flagrant délit de meurtre via claquement de doigts...

Douze divinités sur fond de sex, drugs et rock’n’roll n’auraient pas suffi à faire un bon comic. Le pacte faustien de Laura, l’héroïne, est auréolé de mystères, de révélations et de références à la musique pop. En quelques pages, on est emportés par la mélodie entêtante de ce récit qui évite le piège de la reproduction des idoles actuelles en les hybridant. Laura évolue dans un monde où l’on échappe enfin aux standards blancs, hétéros et stéréotypés.

La fan qu’est Laura se balade dans un Londres transcendé par un graphisme léché mais jamais froid. Les stars qu’elle croise de concerts en backstages sont grandioses et sublimes, toujours à la limite d’en faire trop. On y retrouve de manière plus ou moins explicite, David Bowie, Rihanna, Kanye West ou Florence Welch de Florence The Machine dans des ambiances qui combinent tous les effets de lumières possibles à la lueur d’admiration dans les yeux des spectateurs.

Il fallait une équipe de choc pour faire croire à une réincarnation de divinités en pop-stars. C’est chose faite : longue vie aux immortels !

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