Edward Kenway est un célèbre pirate sans foi ni loi de la Guilde des Assassins. Il doit échapper à la fois à la marine anglaise, qui veut mettre fin au règne des flibustiers dans les Caraïbes, et aux Templiers qui veulent récupérer l’observatoire avant lui et sa guilde. Ses aventures sans surprises tombent à plat !
Le premier tome tiré de l’univers du jeu vidéo Assassin’s Creed était composé d’un double récit sur deux époques qui le rendait plus dense. Ce deuxième et dernier volume ne propose qu’une histoire ancrée dans le passé. Cette suite d’aventures ne propose rien de nouveau. Sans véritable entrain, elle fait suivre mécaniquement son déroulement jusqu’à un dénouement sans surprise.
Finalement ce récit de piraterie baigne dans un classicisme qui flirte presque avec la série Z. Une seule hâte : arriver au terme du volume. Dommage que pour clore l’album, Masuto, le héros contemporain, ne réapparaisse que pour donner corps à une fin plate. Ces dernières pages mettent fin au thriller se déroulant dans le présent grâce à une chute cousue de fil blanc, d’une prévisibilité affligeante.
Le dessin, lui, reste de qualité grâce à son dynamisme. La vitesse qu’il met en scène et les scènes de bataille sont rendues de main de maître. Les personnages restent forts et facilement reconnaissables. Heureusement car sans être épaulé par un scénario correct, le graphisme ne perd pas de sa superbe. Hélas il ne suffit pas pour éviter notre plongée dans l’ennui.
Ce second volume d’Assassin’s Creed Awakening ne transforme pas l’essai du premier. Un rendez-vous raté !