ZOO
couverture de l'album

Série : BakemonogatariTome : 2/19Éditeur : Pika

Scénario : NisioisinDessin : Oh! great

Collection : Shonen

Genres : Manga, Shonen

Public : À partir de 12 ans

Prix : 7.20€

  • ZOO
    note Zoo3.0

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Le synopsis du manga

Le jour de la fête des mères, Koyomi et Araragi tombent par hasard sur une enfant égarée du nom de Mayoi. Hitagi, qui se sent redevable envers Koyomi après l’affaire de la chimère crabe, décide de lui prêter main-forte pour aider la petite à retrouver le chemin menant au domicile de sa mère. Mais la bienveillance des deux amis pourrait bien leur avoir fait de nouveau franchir la frontière qui sépare leur monde de celui des chimères…


La critique ZOO Le Mag

Bakemonogatari, récit de NisiOisiN célèbre au Japon, se transforme en constellation que propose Pika depuis ce printemps avec notamment une adaptation manga du fameux Oh! Great.

BAKEMONOGATARI

BAKEMONOGATARI
© NISIOISIN/ OH! GREAT
Kodansha Ltd. 2018

Monogatari est un ensemble d’histoires fantastiques relativement courtes parues dans un magazine littéraire de la Kodansha, Méphisto, puis regroupées en romans en 2006. La série au succès nippon incontestable continue encore à ce jour, un arc narratif après l’autre, changeant de préfixe quand l’envie lui en prend et enchaînant les volumes. Bakemonogatari regroupe les 5 premières histoires de l’auteur, toutes centrées sur des entités étranges qui croisent inopinément le chemin de Koyomi Aragaki, le personnage principal, benêt au grand cœur. Celui-ci tend systématiquement à vouloir les aider comme on l’a aidé, lui, à se dépêtrer d’une morsure de vampire. Il va devoir se dépatouiller durant la première aventure d’une jeune fille aussi diaphane qu’insupportable, maîtresse de close combat à coups de fournitures scolaires et dont le poids a mystérieusement disparu.

Deux poids deux mesures

Presque inconnu au bataillon en France, Bakemonogatari débarque en fanfare. Outre le récit d’origine qui sera publié en trois light novels dans la collection Pika roman, l’éditeur fait confiance à Oh! Great, auteur célèbre pour ses séries Air Gear et Enfer et Paradis, pour livrer une adaptation en manga de bonne facture. Son interprétation visuelle fera d’ailleurs l’objet d’une publication spéciale, le premier tome se déclinant en deux éditions, une simple et une limitée comprenant jaquette exclusive, ex-libris et cartes postales d’auteurs prestigieux (incluant notamment Hiro Mashima, l’auteur de Fairy Tail).

Les amateurs attentifs auront préalablement noté l’existence d’une myriade d’animés produits par le studio Shaft depuis 2009 et distribués en France sur diverses plateformes. Les épisodes animés bénéficiaient d’une charte graphique affolante qui enrobait magnifiquement les récits, seulement plombés par les personnalités des protagonistes à grincer des dents. Que vaudra la vision d’Oh! Great, quelques dix ans plus tard ?

Aussi great qu’avant

Oh! Great trouve son rythme après quelques chapitres hésitants. Si le début paresse un peu sur la mise en scène, on sent l’auteur de plus en plus à l’aise avec les étranges interactions sociales de son récit qui conviennent bien à certains de ses réflexes visuels les plus exubérants.

Initialement efficace dans les scènes d’action pure ou dans certains moments de tension, son atout majeur sera surtout de pondérer les irritantes mesquineries des personnages par une narration porteuse de recul entrecoupée de visuels saisissants qui font appel à tout son amour de la stylisation. Oh! Great prend doucement la main sur le carcan que lui impose l’exercice d’adaptation et lui imprime petit à petit sa patte.

Bakemono romanesco

Les romans, quant à eux, s’avèrent sans surprise le meilleur support des histoires de NisiOisiN. Bien loin de grandes prétentions littéraires alambiquées, l’écrivain enchaîne les révélations et les découvertes dans un style fluide propre aux light novels, destinés à se lire à la volée. La série oscille entre un tragique surprenant, des chamailleries parfois insupportables (selon les adaptations) et des créatures ou malédictions rafraîchissantes, le tout distillé dans un flux narratif léger propice au désamorçage humoristique de situations par ailleurs étranges, voire dures. Récits fantastiques urbains efficaces à l’ambiance inhabituelle, les histoires de Bakemonogatari sont définitivement à découvrir, d’une façon ou d’une autre.

Article en avant-première : retrouvez-le dans le magazine Zoo n°72, en librairie le 9 juillet.

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