ZOO

Dai Dark - T1

couverture de l'album

Série : Dai DarkTome : 1/7Éditeur : Soleil

Scénario : Q HayashidaDessin : Q HayashidaTraducteur : Florent Gorges

Collection : Seinen

Genres : Manga, Seinen

Prix : 11.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Sanko Zaha, un ado qui adore les spaghettis, voyage dans les ténèbres de l'espace infini. On raconte que ses os exauceraient n'importe quel souhait. C'est pourquoi les pires malfrats de l'univers veulent lui faire la peau ! Heureusement, toujours accompagné d'Avakian, son fidèle compère, il n'hésitera pas à désosser gaiement tous ses assaillants.


DERRIÈRE LE TROU NOIR

La fin de Dorohedoro a été un couperet aussi libératoire qu’amer. La question se pose maintenant de savoir à quoi ressemblera le coup d’envoi de Dai dark, la nouvelle série de cette autrice…

Il est toujours exaltant d’apprendre le retour d’un•e auteur•rice marquant•e, mais à chaque fois, une question existentielle se pose. Réussira-t-il•elle à s’extraire de son précédent univers sans s’en éloigner totalement ? Ou, à l’inverse, sans trop se recopier ? Dorohedoro, la précédente série de Q Hayashida, a mis du temps à atteindre le devant de la scène, mais a acquis au passage un lectorat fidèle qui en a fait une série culte.

Un premier aperçu de Dai dark pourrait laisser croire à un spin-off assez peu éclairé aux charadesigns apathiques, décalqués et négligents. Il n’en est absolument rien. La série repose seulement sur des éléments très différents de ceux qui ont fait de Dorohedoro un véritable monument du genre.


Dad Dark, Tome 1

Dad Dark, Tome 1
© DAI DARK © 2019 Q-HAYASHIDA / SHOGAKUKAN

DANS L'ESPACE...

Sanko Zaha est un fugitif stellaire. Bien qu’il n’en fasse pas grand cas en dehors d’une légitime lassitude, la moitié de l’univers n’hésiterait pas à lui sauter dessus pour obtenir ses os réputés capables de réaliser tous les souhaits. Chacune de ses rencontres se termine bel et bien en chahut mortel tandis qu’il s’affaire à massacrer ses inoffensifs opposants à la hache. Sanko n’est cependant pas seul puisqu’Aviakan l’accompagne dans ses déambulations spatiales. Ce sac à dos squelettique autonome a de multiples fonctions. Tous deux créatures des ténèbres, ils arpentent l’univers à la recherche de détails pratiques sur les prétendus pouvoirs osseux qu’on attribue à Sanko sans aucune raison apparente.

... PERSONNE NE VOUS ENTEND VOUS FAIRE DÉPECER

Dai dark déploie rapidement son propre univers à la fois malsain et fascinant. Ici, Q Hayashida s’accorde plus de légèreté, dans la construction du récit comme dans la façon d’appréhender ses péripéties. On la sent s’amuser des situations qu’elle crée sans chercher une systématique perfection, en suivant plutôt le mouvement généré par ses propres idées délurées. Q prend totalement à contrepied son univers signature et en fait une aventure aux accents de grand-guignol extraordinaire. Sans l’omniprésence du glauque, on croirait même presque à une quête enfantine tant les concepts délirants s’enchaînent entre deux dialogues aussi francs qu’innocents. D’un organique désolé, sa science-fiction occulte, apocalyptique, irrationnelle, bubonique et enhaillons n’en reste pas moins désopilante. L’autrice traite le futur comme un cadavre éventré dans les tripailles duquel elle s’ébat en rigolant. Si Doroherodo tenait en place grâce à un squelette de lore solide renforçant chaque choix conceptuel, Dai dark est une série qui joue aux osselets à un niveau international.


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