ZOO
couverture de l'album

Série : De nous, il ne restera que des cendresTome : 1/4Éditeur : Kana

Scénario : Akira KasugaiDessin : Akira Kasugai

Collection : Big Kana

Genres : Manga, Seinen

Prix : 12.70€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du manga

Elle apparaît tantôt comme une jeune femme docile qui ferait tout pour son amoureux, tantôt comme une provocante reine de la nuit ou même encore dans la peau d'une lycéenne aguicheuse qui séduit son prof... Sa méthode est toujours la même : mettre sa cible en confiance pour ensuite l'éliminer prestement et sans état d'âme. Et, au fait, elle, c'est lui ! Yû est un tueur impitoyable qui, tel un caméléon, se déguise en femme pour mieux ferrer ses victimes. Yû agit pour le compte d'une organisation mafieuse tout en espérant par là même occasion retrouver l'assassin qui a massacré sa famille ! Seul indice : le tueur porte à l'épaule un tatouage de fleur de chrysanthème. Soyez certains que ce tueur aux multiples visages, fera tout ce qu'il faut pour se venger du seul être dont il désire intensément la mort !


La critique ZOO

Un seinen dont le héros, Yû, est un tueur professionnel se déguisant en femme pour attirer ses cibles avant de les exécuter froidement. Mais Yû doit faire face à des difficultés croissantes sur fond de quête personnelle. Assez jouissif.

Yû est un tueur très efficace. Sans états d’âme. Sa méthode est particulière : invariablement, il se déguise en femme avant de faire semblant de se laisser séduire par sa future victime. Il agit pour le compte d’un clan mafieux taiwanais dirigé par Monsieur Wang. Les victimes sont loin d’être des anges, aussi leur mort ne chagrine pas le lecteur.

Dans les premières pages, on découvre Yû sous un de ses déguisements, sans savoir qu’il s’agit d’un homme. Il n’est pas très grand, mince, les traits du visage fins. Avec une perruque et des vêtements féminins, il passe sans problème pour une charmante jeune femme.

Ce qui est plaisant dans De nous, il ne restera que des cendres, c’est d’abord le côté schizo du héros. Archétype de la jeune femme japonaise quand il est déguisé, tueur impitoyable le moment venu, froid mais sensible quand il est « en garçon ». Dans ce dernier cas, il est souvent la cible des avances de Jing, qui est chargée par Monsieur Wang de lui donner ses missions. Jing est plus grande que lui, démonstrative, et elle n’a qu’un but en tête : coucher avec Yû. Elle fait clairement de la drague lourde. Ce sont les passages auxquels on peut moins adhérer, sauf si on est amateur des relations exagérées entre personnages telles qu’on en voit souvent dans les mangas, avec une intention comique.

Plus intéressante est la rivalité de Yû avec une jeune femme, la belle Zimei, tueuse implacable également, l’autre exécutante de Monsieur Wang.

De nous, il ne restera que des cendres T.1

De nous, il ne restera que des cendres T.1
© Kana, 2022

Le dessin de Akira Kasugai est agréable à l’oeil, expressif, dynamique. On regrette peut-être simplement que les scènes d’action ne sont pas toujours assez claires et manquent parfois d’ampleur.

Au-delà de ses missions, Yû mène une quête personnelle qu’on découvre en fin de ce tome 1. Cette mini-série se concluant au 4ème volume, nous aurons rapidement le fin mot de l’histoire. Et le suspense croît en fur et à mesure de la lecture, donc vivement la suite !

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