ZOO

Distopiary - T1

couverture de l'album

Série : DistopiaryTome : 1/5Éditeur : Pika

Scénario : Fumitaka SengaDessin : Tellmin'

Collection : Shonen

Genres : Heroic fantasy, Manga, Shonen

Public : De 9 à 15 ans

Prix : 7.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Combattant, mage onirique, cuisinier, pilote, alchimiste, fruitier, mage nasal… Dans cet univers, les classes sont déterminées dès la naissance. Celle d’exterminateur comporte les plus puissants et les pires héros.

L’heure est venue pour ces exterminateurs de partir en expédition afin de rassembler des “compagnons” qui leur permettront d’abattre le 23e roi du Mal…


La critique ZOO

Distopiary est un monde fonctionnant comme un RPG. Chaque être humain appartient à une caste précise et possède des pouvoirs associés : chevaleresse mystique, tireur d'élite, architecte... Tolza, lui, est exterminateur, une caste spéciale chargée d'éliminer le Roi du mal. Le scénario de ses aventures s’avère classique mais bien exécuté dans ce premier tome d'une courte série.

Depuis le succès de Sword Art Online, le nombre de séries se déroulant dans des univers de jeux vidéo a explosé. Distopiary s'inscrit dans cette lignée, à ceci près que son univers est exclusivement fantastique : les personnages ne sont pas des joueurs projetés dans leur jeu préféré et ne semblent avoir aucun moyen d'échapper aux castes qui leur sont désignées et déterminent leur destin.

Pour Tolza, le personnage principal, ce destin est celui du combat contre le Roi du mal, ennemi qui se réincarne régulièrement et que les exterminateurs ont pour mission de tuer. Pour ce faire, il rassemble des compagnons d'armes. Mais il possède un pouvoir terrible dont la nature nous est révélée en cours d'intrigue...

Derrière un aspect bariolé, le manga aborde des thématiques lourdes et exploite l'aspect vidéo-ludique dans une dimension sociale : l'univers est hiérarchisé, le niveau de chaque personnage favorise le respect ou la moquerie et, si certaines castes sont valorisées, d'autres au contraire sont objet de honte et de mépris.

Le dessin trompe par un style léger fourmillant d'allusions au jeu vidéo, et crée un contraste surprenant entre des personnages juvéniles, des décors presque factices et des scènes de combat très organiques. L'horreur et le comique se côtoient dans cet univers à la fois féerique, extravagant et cruel.

Sans révolutionner son genre, Distopiary est un divertissement plaisant et propose, dans son intrigue, un traitement intéressant du thème des personnages de jeu vidéo.


La bande annonce sur l'album

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