ZOO

Igai - T1

couverture de l'album

Série : IgaiTome : 1/7Éditeur : Glénat Manga

Scénario : Tsukasa SaimuraDessin : Tsukasa Saimura

Collection : Shônen

Genres : Aventure, Heroic fantasy, Manga, Shonen

Public : À partir de 9 ans

Prix : 7.60€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Et si la zombification, tout comme la rage, vous rongeait peu à peu par crises répétées ? Pourriez-vous tuer un zombie, sachant qu'il pourrait redevenir votre petite amie dans quelques minutes ? Que feriez-vous, si votre meilleur ami vous poursuivait avec une batte à la main, en vous traitant de zombie ?

En parallèle à Crueler than Dead où il s'occupe uniquement du scénario, Tsukasa Saimura réalise Igai, un manga de survival-horror, où il mélange ses deux passions : les zombies et les racailles ! Expert de ces deux genres, il sait parfaitement instiller les éléments indispensables dans un scénario très dynamique.


La critique ZOO

Une épidémie de zombification se répand subitement dans un lycée. La maladie n’a pour le moment rien de définitif et fonctionne par crises : après avoir boulotté des camarades de classes, les zombies redeviennent humains ! Le dilemme des personnes non atteintes par l’épidémie zombie est terrible... Ce manga part d’une bonne idée mais manque son entrée avec ce premier volume.

Akira et Kurumi sont enfermés dans une salle du lycée. Lui tient une pelle et elle dévore tranquillement le visage d’un camarade. Derrière la porte, on devine une horde de zombies... c’est le moment que Kurumi choisit pour se jeter sur Akira, paniqué...

Igai aurait pu être une histoire de zombies de plus si l’auteur n’y avait pas ajouté l’alternance entre l’état zombie et l’état humain des infectés. Les premiers chapitres accrochent puisqu’on y décèle à nouveau l’amour pour les morts-vivants qui anime Tsukasa Saimura, déjà à la tête de Crueler than Dead. Cependant, en dépit d’un rythme soutenu, l’intérêt retombe car le récit se répète dans la deuxième partie du volume : on aide les survivants sous leur forme humaine et on les fuit lorsqu’ils sont zombies.

Tous les personnages tombent assez rapidement dans le chacun pour soi, sauf Akira. Tous s’avèrent caricaturaux, offrant un panel de choix plutôt binaire. Le trait se concentre sur ces nombreux protagonistes, oubliant totalement les décors. Le dessin répond à leur caractérisation scénaristique : leurs silhouettes sont claires mais sans réelle envergure. Les nombreuses scènes d’action, de combats et de poursuites, ont leur lot de grands traits pour donner une impression de vitesse, qui ne fonctionne pas toujours.

Ce premier tome d’Igai présente une idée originale, pour l’instant sous-exploitée, la suite donnera peut-être d’ampleur à ce survival.


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