ZOO
couverture de l'album

Série : La Fille du temple aux chatsTome : 1/9Éditeur : Soleil

Scénario : Makoto OjiroDessin : Makoto Ojiro

Collection : Seinen

Genres : Manga, Seinen

Prix : 7.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Face au stress de la vie citadine, un retour à la campagne offre parfois bien plus qu’une simple douce nostalgie…

Gen décide de quitter son cocon familial et d’intégrer un lycée à la campagne où il a vécu étant tout petit. Il retrouve sa grand-mère et s’installe dans le vieux temple où vit déjà Chion, une jeune femme d’une vingtaine d’année. Cette cousine éloignée a pris la succession de la grand-mère et garde un excellent souvenir de Gen, enfant. Leur complicité enfantine aurait-elle survécu à toutes ces années ?


La critique ZOO

La fille du temple aux chats, c’est une parente éloignée que Gen retrouve après des moments partagés durant l’enfance. Dès le premier volume, la nostalgie et la beauté imprègnent les pages de ce seinen plutôt agréable à lire.

Malgré les magasins ouverts 24h/24 et sa bande d’amis, Gen ne supporte plus la vie citadine en compagnie de ses parents. Alors, lorsque se présente l’occasion de quitter le cocon familial pour poursuivre sa scolarité en rase campagne, le jeune homme n’hésite pas une seconde. Là-bas, l’adolescent atterrit dans un temple aux chats appartenant à de la famille. Il y retrouve une cousine éloignée dont il a partagé les jeux, enfant. Or ils ont tous deux bien grandi depuis et la nostalgie plonge Gen dans des sentiments ambigus. Une relation oscillant entre amour platonique et l’attirance va s’établir entre les deux personnages.

Dès le premier volume, La fille du temple aux chats présente les premiers élans de sensualité bourgeonnant à l’adolescence. Les plans sur le corps de Chion, ainsi que les regards troublés de Gen le manifestent au fil des chapitres, juste assez pour ne pas verser dans la lourdeur.

Les gestes quotidiens et les petits dialogues nourrissent cette ambiance mais ne parviennent à gommer la légère pointe de fadeur du scénario. La présence des chats, faible contrairement à ce que le titre et la couverture évoquent, aurait mérité d’être plus forte pour accentuer l’humour des scènes.

Car les fois où les bêtes apparaissent, l’autrice Makoto Ojiro leur donne une frimousse et une posture adorablement amusantes. La nature bucolique offre un décor idéal à cet amour naissant. Les émotions des personnages se reflètent à merveille dans le feuillage des arbres et la pleine lune.

Le premier volet de La fille du temple aux chats promet un seinen agréable pour les lecteurs en manque de douceur, d’émois adolescents et de lumière.

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