Les extraterrestres ont débarqué et dévastent tout sur leur passage. Le jeune héros, ami du professeur Ogilvy tué dès les premières heures par les Martiens, part à nouveau rejoindre sa femme. Ce qu’il a vu lui a permis de comprendre que ce n’est pas une invasion mais une extermination qui est en cours. Les machines se dirigent maintenant vers Londres dans ce second tome qui clôt une bonne adaptation.
Même si les Martiens ont convaincu les humains de leur supériorité, les Londoniens continuent à vivre normalement. Caché dans la campagne, l’ami du professeur Ogilvy, lui, découvre avec horreur de qui se nourrissent les exterminateurs... mais, déjà les engins fondent sur Londres qui va vivre l’apocalypse.
Ce second tome qui clôt l’adaptation de la Guerre des mondes, oppose la fureur des combats à la tentative désespéré de sauver ceux que l’on aime... Fureur, métal et horreur sont au cœur du récit autour de la bataille perdue de Londres. Avec le carnage, on assiste à la chute des Hommes qui se croyaient au sommet de l’évolution. En suivant le héros qui compte retrouver son épouse dans le chaos de Londres, le lecteur découvre à quoi pourrait ressembler le jour suivant la fin du monde. La fin du récit, fidèle à celle du roman, tombe comme un couperet et surprendra ceux qui ne connaissait pas encore ce récit ou son adaptation par Spielberg.
Le dessin garde sa patte semi-réaliste avec ses décors et ses vêtements toujours aussi fidèles à la fin du XIXe siècle. Les scènes de bataille en pleine ville de Londres, très réussies, montrent à quel point l’humanité est désarmée face à ces exterminateurs extraterrestres. Le chaos retranscrit avec justesse rend le narrateur sympathique, suscitant une grande empathie.
La Guerre des mondes en BD, une adaptation plaisante à lire pour les amoureux d’H.G. Wells ou les néophytes.