« Dans dix mois, nous assisterons à l'extinction de l'espèce humaine. »Le présentateur TV annonce la collision prochaine d'une météorite et de la Terre. Dans cette ambiance chaotique, le gouvernement japonais décide de créer la « Ginga Rocket ». Une fusée ayant pour but de récolter les derniers messages des humains pour les envoyer dans la Voie lactée et laisser ainsi une trace de leur existence.


Série : Le Dernier écho de notre existenceTome : 1/1Éditeur : Delcourt
Scénario : Yasuo OtagakiDessin : Ohta Yuuki
Collection : MOONLIGHT MANGA
Genres : Manga
Public : À partir de 12 ans
Prix : 8.50€
- ZOO
4.0
Scénario
4.0
Dessin
4.0
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Le synopsis du manga
S.O.S écrit avec de l'air

L’humanité n’a plus que dix mois à vivre avant qu’une météorite ne frappe la Terre. Dix petits mois et la possibilité d’envoyer une dernière carte postale… pour la postérité.
« Une météorite géante se dirige droit sur nous. Nous sommes au grand regret de vous informer que dans dix mois nous assisterons à l’extinction définitive de l’espèce humaine. Le gouvernement japonais a créé l’organisation Ginga Rocket pour vous servir une dernière fois. Chaque citoyen a donc reçu une carte postale déjà affranchie à destination de la fusée Ginga Rocket. Après la destruction de la Terre, cette fusée portera la preuve de notre existence dans la Voie lactée. »
Message in a bottle
Prépublié au Japon en 2015 dans le magazine Big Gangan de Square Enix, le diptyque Le dernier écho de notre existence débarque chez Delcourt / Tonkam. Yasuo Ohtagaki (Moonlight Mile) est au scénario épaulé par le Studio Toa. Et son concept de carte postale post-apocalyptique est très fort : face à la fin de l’humanité, quel message enverrions-nous dans l’espace, comme ultime preuve de notre existence ? Chacune des cinq histoires courtes compilées en deux volumes s’intéressent à des individus pris dans la tourmente de la fin du monde. Les récits sont inégaux mais leur message est toujours poétique et doux-amer : que ce soit Hisae, jeune sage-femme qui tombe enceinte ; Takashi, qui donne du sens à son existence en devenant bénévole ; ou encore ces trois sœurs qui doivent organiser les funérailles de leur mère.

" Chacune des cinq histoires courtes compilées en deux volumes s’intéressent à des individus pris dans la tourmente de la fin du monde. " © Delcourt, 2025 - Ohtagaki et Ohta
Côté dessin, c’est Yuuki Ohta (Eve no Jikan), publiée pour la première fois en France, qui officie avec l’assistance de cinq illustrateurs. Dans le premier volume, certaines planches photo-réalistes manquent de profondeur et contrastent avec les planches beaucoup plus fouillées du deuxième volume.
Un joli diptyque qui donne envie d’écrire à sa famille.
