ZOO
couverture de l'album

Série : Moi, jardinier citadinTome : 2/2Éditeur : Akata

Scénario : Min-ho ChoiDessin : Min-ho Choi

Genres : Manga, Récit de vie, Seinen

Public : À partir de 12 ans

Prix : 21.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du manga

Cela fait maintenant plusieurs mois que Min-ho Choi a déménagé en banlieue de Séoul. Au fil des mois, grâce aux bons conseils des ses voisins, il a appris à s'occuper de ses légumes, à les observer grandir, avec amour... Et puisqu'on parle d'amour ! C'est avec joie et impatience qu'il attend la naissance de son fils. Pour lui, voilà d'ailleurs une raison de plus pour cultiver des légumes sains et de qualité. Peu à peu, son enthousiasme fait des émules, et tandis que notre héros revendique l'importance de préserver les semences locales et la biodiversité, c'est tout son quartier qui commence à bouger... Et si la solution au marasme général se trouvait dans la solidarité locale ?


La critique ZOO

Après avoir mis les mains dans la terre avec le premier tome, Min-ho Choi commence à avoir la main verte. Il réussit, en brillant aquarelliste, la plus belle des métaphores : celle de faire pousser ses légumes sainement. Comme le bébé qui grandit dans le ventre de son épouse.

Entre 2006 et 2011, Min-ho Choi, mangaka coréen, a cultivé un jardin potager au pied de son immeuble, dans sa ville du Nord de Séoul. Il conte ici, toujours avec un humour aussi fin qu'une feuille du piment qu'il cultive, la suite de ses aventures maraîchères. Avec le temps, il s'est habitué à ses voisins qui truffent la terre de produits chimiques.

Têtu, il persévère dans l'art de donner au sol seulement ce qui lui est bon, car le bébé pousse de plus en plus dans le ventre de sa compagne, qui s'arrondit de jour en jour. Pour elle, pour lui, pour eux, Min-ho Choi est de plus en plus obsédé par une alimentation saine et locale. Il va faire la connaissance de son beau-père qui ne le considère pas comme un jardinier de ce nom. Et pourtant...

Son aquarelle haut de gamme, couplée à un graphisme très enfantin dans la morphologie des personnages, offre un rendu subtil aux scènes de jardin, aux gros plans sur les légumes. Il possède un don pour dessiner l'eau. Comme si elle sortait du livre pour éclabousser le lecteur. Les doubles-pages pédagogiques sont moins présentes que dans le premier volume et ce n'est pas un mal : la lecture n'en est que moins entravée.

En deux tomes, cette histoire pleine de fraîcheur et de poésie donne faim et soif de lecture. Mais en quelque quatre cents planches, l'auteur a fait le tour de son sujet. La récolte est abondante et l'on tourne la dernière page avec le sentiment d'avoir vécu avec lui cette expérience inoubliable.


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