ZOO
couverture de l'album

Série : Roji !Tome : 5/9Éditeur : Ki-oon

Scénario : Keisuke KotobukiDessin : Keisuke Kotobuki

Genres : Humour, Manga

Public : De 6 à 11 ans

Prix : 9.65€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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La critique ZOO

Le cinquième tome de Roji ! aux éditions Ki-ion, continue agréablement la série puisqu’il affine l’intrigue générale tout en intégrant mieux que précédemment les petits moments hors intrigue principale.

Yuzu et ses amis comprennent de mieux en mieux le rôle des déesses et ce qui se joue entre elles. La maman de Yuzu avait déjà eu affaire à ces minuscules divinités puisque des années auparavant elle avait ramassé la gemme d’âme bleue. La maman avait alors un chat nommé Shimashima, ange gardien mystérieux tel Zanzibar à présent. Alors que les enfants apprivoisent peu à peu Hazama, la fée noire, une nouvelle déesse facétieuse fait son apparition et bouleverse tout : Hakagi la rouge. Hazama devra dès lors mettre bon ordre au désordre que sème cette nouvelle perturbatrice.

Le scénario du cinquième volume permet d’affirmer l’intérêt porté à la série. Pour l’instant, il ne convainc pas encore totalement mais cela ne saurait tarder si l’intrigue continue dans ce sens. Le parti pris du fantastique est de plus en plus assumé et un certain suspense se dégage des relations des déesses de plus en plus présentes. En outre, le récit est davantage équilibré. Les moments de poésie « gratuite » comme la librairie de minuit s’en retrouvent mieux intégrés permettant une respiration bienvenue.

Le gros point faible de la série provient de décors toujours absents. Ce vide ne permet pas de porter plus loin un univers qui pourrait, avec plus d’efforts graphiques, gagner en poésie et originalité. C’est dommage surtout que les personnages mignons sont parés de couleurs agréables.

Si la série a été un peu longue à s’installer, ce cinquième tome affirme ce qui était déjà esquissé dans le volume précédent. L’intrigue gagne en solidité avec des respirations mieux gérées. On y gagne en poésie et en suspense.

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