ZOO
couverture de l'album

Série : Si nous étions adultesTome : 2/10Éditeur : Akata

Scénario : Takako ShimuraTraducteur : Jordan Sinnes

Collection : Large

Genres : Josei, Manga, Shojo

Prix : 6.99€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

L'homosexualité n'est pas une passade qui doit passer!

Parvenir à écrire avec finesse sur la « sortie de placard » n’est pas réservé à tous les auteurs. Takako Shimura est parvenu, dans son premier recueil, à apporter beaucoup de nuances sur la prise de conscience homosexuelle féminine. Pouvait-elle faire aussi bien sur le second volet ? La réponse est oui !

Ayano a donc officialisé ses doutes auprès de son mari. Elle ne sait pas comment appréhender les sentiments qu’elle s’est découverts pour Hirayama. L’heure du divorce est peut-être arrivée, mais les familles respectives entrent dans la danse et compliquent la situation.

LE CONTEXTE SOCIAL EST ESSENTIEL

L’autrice complique avec intelligence la situation de son trio de personnages. Elle convoque le regard des autres. Celui de la mère de Wataru, celui de la sœur d’Ayano. Elles ont un avis similaire avec quelques nuances : c’est une bêtise, il faut passer à autre chose. Et chacune va mettre son grain de sel.
La conséquence, c’est un carcan familial qui se resserre sur Ayano. C’est un non-évènement à oublier. C’est une invitation à ce que les sentiments se taisent pour que la « raison sociale » soit préservée.

Shimura construit intelligemment son récit. La seconde partie du recueil vient répondre à cette pression de manière intime. Mais sans qu’une solution ne s’impose. Une façon de faire patienter le lecteur.

Extrait de Si nous étions adultes T.2

Extrait de Si nous étions adultes T.2
©Takako Shimura / Kodansha Ltd. Akata éditions

LE DESSIN FACILITE LA TRANSMISSION DU MESSAGE

Si nous étions adultes tome 2 se construit sur un dessin très accessible mais relativement solide. L’artiste sait ne pas abuser des trames pour laisser ses pages respirer.
Car ici, ce qui compte, c’est avant tout le message. Une invitation à accepter l’homosexualité quand elle se présente. Et on espère un dénouement heureux pour Ayano.

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