ZOO
couverture de l'album

Série : The FableTome : 8/18Éditeur : Pika

Collection : Pika Seinen

Genres : Seinen

Public : À partir de 16 ans

Prix : 8.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Après avoir sauvé Misaki des griffes de Kojima, Fable ramène celui-ci à Ebihara qui doit décider de son sort, suite à cet affront fait au clan. Sunagawa, quant à lui, n'en finit plus de se questionner sur l'identité de ce tueur à gages sorti de nulle part et ayant fait capoter toute sa stratégie de vengeance en un claquement de doigts.


La critique ZOO

Un tome bienvenu pour donner un second souffle à la série : Fable est en montagne pour un stage de survie, histoire de se ressourcer, accompagné de son disciple auto-proclamé, Kuroshio. Mais la nature est hostile...

Autant Akira Satô (Fable se fait appeler ainsi) est un tueur professionnel redoutable, autant il est un handicapé de la vie sociale. En revanche, quand il se retrouve dans la nature sauvage avec pour seul matériel un couteau, il est dans son élément. Pour la première fois, on le voit vraiment communier avec son environnement. Il en devient même décontracté avec l’homme qui a tenu à l’accompagner : Kuroshio, un jeune yakuza qui a découvert son identité.

L’essentiel du tome est consacré à ce raid de survie, auquel Kuroshio a bien du mal à s’adapter. Marcher pendant des heures hors des sentiers, se contenter d’un serpent pour repas, dormir alors que des grosses bêtes invisibles dans l’obscurité font du bruit tout autour du campement... Ce n’est pas ainsi qu’il imaginait que se passerait sa tentative de se rapprocher de Fable. Mais il s’accroche.

L’intérêt vient de la confrontation des deux personnalités très différentes, un des ressorts habituels de la comédie, mais également du suspense généré par leur confrontation avec la faune, notamment un ours pas commode.

The Fable T.8

The Fable T.8
© Pika éditions, 2022

Katsuhisa Minami a lui-même fait ce type de raid, pour mieux en parler dans The Fable. Il précise qu’il y a même entraîné son équipe (n’oublions pas qu’au Japon, un auteur a souvent toute une équipe qui l’aide à tenir la cadence élevée demandée par l’industrie du manga).

En contrepoint, nous assistons au désoeuvrement de Yôko à Osaka, l’incitant à son péché « mignon » : l’alcool, et surtout séduire encore un beau garçon dans un bar pour l’amener à se saoûler au point qu’il en soit pathétique. Perversion qui semble remplacer pour elle l’acte sexuel. La séquence va crescendo en parallèle de la rencontre avec l’ours.

Cette nouvelle direction survivaliste, sans doute provisoire, apporte un nouvel élan nécessaire à la série. A suivre, donc, en espérant que l’auteur approfondira plus tard les racines de la perversion de Yokô.

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