ZOO
couverture de l'album

Série : WoodstockTome : 5/18Éditeur : Glénat BD

Scénario : Yukai AsadaDessin : Yukai Asada

Collection : Glénat Manga

Genres : Manga, Seinen

Public : Tout public

Prix : 7.60€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Gaku et ses compagnons de Charlie sont sélectionnés pour participer au concours Rock Revolution. Après le passage des autres groupes, le plus dur reste à faire lors d’un concert chargé d’imprévus. Parviendront-ils à l’emporter sur leurs imposteurs ?


La critique ZOO

Le concours Rock Revolution se poursuit avec l’apparition du groupe phénomène Craze, composé de jeunes d’à peine 16 ans. Pendant ce temps, Sue, la jeune chanteuse de Charlie, va devoir annoncer à son père qu’elle est membre d’un groupe de rock. Et quand Charlie se produit enfin sur la scène, c’est le moment que choisit Gaku, le guitariste, pour casser une corde... De quoi offrir des rebondissements à une série qui s'éparpille un peu.

Ce cinquième volume de Woodstock permet de découvrir Craze, grand favori du concours grâce au charisme de son chanteur. Comme les Rolling Stones pour les Beatles, Blur pour Oasis, Cyndie Lauper pour Madonna, Craze est le modèle et rival qu’il manquait à Charlie. Il est d’ailleurs amusant de voir que chacun des concurrents présentés s’inspire fortement de groupes réels, Raw Power étant sans aucun doute une réplique des Stooges avec Raido dans le rôle d’Iggy Pop.

Yukai Asada est à l’évidence un grand connaisseur en matière de musique rock mais il a souvent tendance à perdre le fil de son histoire en faisant des parenthèses trop nombreuses. Le scénario en pâtit et l’histoire n’avance que lentement. Heureusement, ce cinquième tome se termine sur le concert de Charlie, marqué par de nombreux rebondissements.

Le dessin de Yukai Asada demeure inégal. Il est souvent bien inspiré dans les grandes scènes de concert, bien qu’il abuse d’effets de floutage pas toujours très heureux. En revanche, ses planches comportent toujours de nombreuses fautes de dessin et de proportions, parfois carrément grossières. On pardonne toutefois à une série dédiée au rock de préférer l’intensité et l’émotion à la technique.

Malgré de bonnes intentions et une connaissance approfondie du sujet, ce cinquième tome nous laisse sur notre faim. Espérons que l'histoire s'emballe afin de pouvoir continuer sans déplaisir une série qui s'annonce longue.

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