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Une aventure de Tanguy et Laverdure - T6 : Traque au Canada

couverture de l'album Traque au Canada

Série : Une aventure de Tanguy et LaverdureTome : 6/6Éditeur : Dargaud Zephyr

Auteur :

Genres : Aventure

Public : De 3 à 15 ans

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Traque au Canada

1962, quelque part au-dessus du Canada, Tanguy et Laverdure ont sauté d'un avion civil à la poursuite d'un pilote canadien félon prêt à tout. Arrivés au sol, leur traque va les mener à une scierie dont les bûcherons n'abattent pas que des arbres. Après "Le Mystère du Sabre jaune", cet album plein d'action et de péripéties aériennes clôt ce diptyque dans les décors sauvages du Canada, avec toujours un scénario au cordeau de Patrice Buendia et un dessin virtuose de Matthieu Durand, dignes héritiers de Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo.


La critique ZOO sur l'album Traque au Canada

Dans les années 60, Tanguy et Laverdure poursuivent au Canada un pilote mêlé à une affaire louche datant de la guerre de Corée. Dessin à la Uderzo et scénario à la Charlier pour un récit convaincant, comme la première partie du diptyque.

Laverdure, cela sonne un peu canadien, comme nom, n'est-ce pas ? C'est en tout cas dans ce pays que nos deux pilotes préférés se retrouvent, lancés à la poursuite de Perkins depuis le tome précédent, Le mystère du Sabre jaune. On avait apprécié les accents très "JM Charlier" de cette histoire trouvant ses origines lors de la guerre de Corée, avec des pilotes canadiens alors amis ayant un secret commun. Ils avaient viré du côté obscur de la Force…

Traque au Canada

Traque au Canada © Dargaud Zephyr

Tanguy et Laverdure ont traversé l’Atlantique et se retrouvent dans un environnement qui ne leur est pas familier, fait de vastes forêts, de rudes bûcherons et de vieux hydravions aux moteurs usés. On est moins dans le récit d’aviation que d’aventure, ce que faisait aussi parfois Charlier (surtout dans Buck Danny). Le scénariste Patrice Buendia ne ménage pas nos pilotes, mais on vibre un peu moins que dans le tome précédent, où il avait su susciter davantage la case émotion. C’est cependant un bémol mineur car les ingrédients sont bien dosés et on apprend peu à peu ce qui s’est passé en Corée quelques années plus tôt. Buendia a convoqué le pittoresque commissaire Flèche comme dans le tome 5 ; et il crée un « second rôle » non moins attachant, le Native Chayton.


Au pilotage du dessin, Matthieu Durand maitrise ses effets de manche (à balai). Maintenant le cap avec un style graphique dans les tuyères de celles d’Uderzo. Il louche parfois du côté de la caricature avec des personnages comme Flèche ou Déveraux, le propriétaire des hydravions. La mise en page est assez classique, souvent sur quatre bandes mais le dessinateur n’hésite pas à la bousculer de temps en temps pour dynamiser le rythme visuel. Quant à la coloriste Ketty Formaggio, elle a eu la riche idée de donner des teintes de début d’automne à la forêt, ce qui lui donne plus de relief.

Nous sommes donc Mach 2 tout au long de la lecture de l’album. Merci aux auteurs pour cette très bonne reprise.

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