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14-18 - T6 : La Photo (août 2016)

couverture de l'album La Photo (août 2016)

Série : 14-18Tome : 6/10Éditeur : Delcourt

Scénario : CorbeyranDessin : Jérôme Brizard, Etienne Le RouxColoriste : Jérôme Brizard

Collection : Histoire et Histoires

Genres : Aventure, Historique

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.5
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Le synopsis de l'album La Photo (août 2016)

Alors qu’elle devait permettre une percée rapide des lignes allemandes, l’offensive de la Somme est stoppée par un barrage d’artillerie continu et s’enlise malgré l’apparition d’un nouvel allié sur le front : le tank…

Juillet 1916. La bataille de la Somme est engagée par les Alliés pour sortir du piège de Verdun. Mais les échanges d’artillerie infligent de nouveau d’énormes pertes malgré le soutien de nouvelles armes d’assaut. Dans cet enfer quotidien, la vie de nos héros ne tient qu’à un fil et le désespoir n’est jamais très loin. Pourtant, l’amitié leur permet de trouver la force de poursuivre le combat.


La critique ZOO sur l'album La Photo (août 2016)

Sixième volet en grande pompe de la saga 14-18 sur huit hommes venus du même coin mobilisés dans les tranchées. Au milieu du carnage, chacun tente de sauver sa peau, mais la solidarité est de mise. Une narration fluide et vibrante, un dessin éclatant d’émotions...

Des héros du quotidien. C’est ce que sont Armand, Pierrot et les copains. Ces huit hommes du même village sont appelés dans les tranchées de la Der des ders. Pour une courte période, croient-ils en laissant au pays femmes et enfants. Malheureusement, la boucherie se prolonge. Toujours plus sanguinaire. Dans ce sixième opus, Pierrot reçoit une photo qui le ramène à la vie...

En cette période de centenaire beaucoup de titres, c’est un euphémisme, sortent sur la guerre des tranchées. Mais le tri est énorme. 14-18 occupe à coup sûr le haut du panier. Une fresque bâtie avec talent, animée par des gueules cassées bourrées d’amour et d’amitié, un décor planté avec précision, des dialogues forts... Corbeyran livre ici le meilleur de son talent.

Mais ô combien Etienne Le Roux lui emboîte le pas. Son graphisme doré d’authenticité et fidèle à l’époque fait de ce tome une saga pleine de rebondissements. Dans le sang, la souffrance. On est plongé sans appel dans l’enfer du carnage et ce début de XXe siècle qui a du mal à éclore. Son dessin sur la mort transpire la vie et l’espoir.

Une série en dix tomes est toujours un pari ambitieux. Il faut tenir la distance. Mais après avoir passé avec brio le cap de la moitié, ce sixième tome conforte le lecteur avide de connaître de quoi sera fait le destin des huit copains. La force narrative et graphique s’exprime à pleins poumons pour donner le meilleur de l’histoire en BD.


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