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Harry Dickson - T9 : Les Gardiens du gouffre

couverture de l'album Les Gardiens du gouffre

Série : Harry DicksonTome : 9/13Éditeur : Art & B.D.

Scénario : Christian VanderhaegheDessin : Philippe Chapelle, Pascal J. Zanon

Genres : Polar / Thriller

Prix : 11.99€

  • ZOO
    note Zoo1.0

    Scénario

    0.5

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les Gardiens du gouffre

Au coeur des années 30, la tragique et mystérieuse disparition du colonel Fawcett est et restera dans les mémoires de ceux qui rêvent d'aventures au tréfond de l'Amazonie... Il faudra à Harry Dickson tout son génie et tout son courage pour arracher les masques et conjurer l'impossible face aux force tapies dans l'ombre et à l'éternel retour de son ennemie Georgette Cuvelier manipulant les uns et manipulée par les autres. Après l'enlèvement de la famille Campbell, Harry Dickson, Tom Wills et le professeur Mellot vont se retrouver entrainés dans une chasse hallucinante... Un voyage au centre de terre où le roi des détectives et ses amis vont découvrir les ruines chaotiques d'un univers où se côtoient reliques d'autres dieux et espèces venues de la nuit des temps...


La critique ZOO sur l'album Les Gardiens du gouffre

Le célèbre détective britannique Harry Dickson a été récréé et remis sur le devant de la scène par l’écrivain Jean Ray. La bande dessinée Les Gardiens du Gouffre, neuvième album de la série, est tirée directement du roman du même titre écrit par Jean Ray en 1932. Ce premier volet d’un diptyque se révèle décevant.

L’explorateur Campbell a volé un fétiche à une tribu amazonienne. Il réussit à leur échapper mais tombe dans les mains de concurrents sans scrupules qui le plongent dans un fleuve rempli de piranhas. A Londres, un mois plus tard, Harry Dickson rentre d’un dîner accompagné de la charmante Lady Minerva. C’est alors qu’il est agressé et que Minerva est enlevée.

Le scénario des Gardiens du Gouffre s’appuie sur presque tous les clichés de la bande dessinée d’aventure mais il se démarque par une incroyable lourdeur dans la narration. Pourquoi diable imposer aux lecteurs des bulles inintéressantes de 20 lignes qui cassent le rythme de l’histoire ? Les notes de bas de page, nombreuses et complètement inutiles, répondent aux dialogues poussifs et caricaturaux, voire parfois vulgaires et anachroniques.

Le dessin à la ligne claire ne rattrape pas l’histoire. Fortement inspirés par Hergé, Jacques Martin et surtout Jacobs, les deux dessinateurs multiplient les maladresses, les fautes de dessin et les cadrages répétitifs ou mal assurés. Pire encore, la police d’écriture des bulles change en plein milieu de l’histoire ! Quelques beaux décors sauvent un peu l’ensemble.

En conclusion, un très mauvais album qui gagne un peu en intensité sur la fin. Espérons que les auteurs corrigeront le tir dans la deuxième partie de ce diptyque.

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