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couverture de l'album Napoléon T.1

Série : Napoléon (Ils ont fait l'Histoire)Tome : 1/3Éditeur : Glénat BD

Scénario : Stédo, Lapuss', André Osi, Noël Simsolo, Jean TulardDessin : Fabrizio Fiorentino

Collection : Ils ont fait l'Histoire

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Napoléon T.1

Le petit caporal, l’Ogre Corse, L’usurpateur... bien des noms ont servi à désigner Napoléon Bonaparte, pour le fustiger comme pour lui rendre hommage. Aujourd’hui encore, sa personne et l’impact de son règne font débat. Mais tous s’accordent pour dire que la marque qu’il a laissée sur son époque et sur les générations futures est prégnante. Napoléon est sans aucun doute l’archétype du grand homme ayant bouleversé le monde. Un homme à l’ambition et au charisme démesurés. Un homme qui deviendra tour à tour général, consul et empereur. Son héritage, territorial, politique, législatif, institutionnel, sur la société française et sur le monde entier est inégalé.


La critique ZOO sur l'album Napoléon T.1

Après des rois, des ministres, des chefs de guerre voici qu’Ils ont fait l’Histoire s’attaque avec brio à l’un des personnages les plus intéressants de l’histoire mondiale. Controversé, adulé, à l’histoire sans cesse retravaillée, Napoléon n’est pas n’importe qui. La preuve en est que ce personnage est le premier de cette collection à bénéficier de trois tomes pour expliquer comment un petit enfant corse a bien pu devenir un empereur, vainqueur de l’Europe et plus encore !

Ce premier album de la trilogie Napoléon narre donc les premières années, celles qui ont vu un artilleur devenir général. Nous suivons d’abord son père, Corse indépendantiste, avant que les nationalistes ne soient écrasés. On observe ensuite la fantastique montée en puissance, en pleine période révolutionnaire, d’un jeune ambitieux. Fantastique, car même avec un historien tenant la plume, on peine à croire ce trajet.

Les scénaristes de cette œuvre ne proviennent pas de la BD et on leur pardonne. L’ancien réalisateur et l’historien s’allient pour donner naissance à un scénario rythmé comme un film, la précision scientifique en sus. On comprend sans souffrance ce que des générations de professeurs n’ont jamais pu nous inculquer. Plus encore, on se passionne pour des détails politiques ou de la vie sentimentale du Bonaparte. C’est bien Jean Tulard, l’historien, qui transmet ici la passion qu’il a pour cet homme hors norme.

Le dessin de Fiorentino semble par contre être gêné par la figure du futur empereur. Le trait n’arrive que rarement à provoquer l’enthousiasme. Peut-être est ce la faute à la colorisation qui baigne tout l’ouvrage ou à des expressions trop figées plaquées sur des personnages connus, voire au peu de visages qui apparaissent.

La mauvaise impression graphique n’arrive pas à contrebalancer la puissance du rythme et de l’histoire. Au diable les défauts du dessin, on attend la suite et vive l’empereur !

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