Le deuxième tome de la trilogie sur le célèbre monde perdu nous entraine au contact des dinosaures qui faisaient défaut lors du premier tome. L’expédition doit donc faire face au défi que représente un carnassier de cinq mètres de haut ! Et ce n’est pas tout… Cette une suite qui relève avec brio le défi posé par le premier tome !
Après un premier tome passé à voyager depuis l’Europe jusqu’aux portes du plateau inexploré, l’expédition lancée à la recherche des derniers dinosaures découvre finalement une vallée remplie de ces charmants animaux. Le seul problème c’est qu’au contact de dinosaures, ils vont devoir concilier recherche scientifique et survie ! Car pour un carnassier géant, ce groupe est un met de choix… et c’est sans compter sur les étranges silhouettes humanoïdes que croit apercevoir Ned Malone, le journaliste relatant cette aventure.
Le scénario de Christophe Bec qui, dans le premier tome, ne réussissait pas à décoller prend enfin son envol. Et quel envol ! On est bringuebalé d’une fuite à une défense héroïque et lorsque le lecteur pense enfin pouvoir se reposer, un mystère apparaît. En l'occurrence, il s’agit d’étranges silhouettes aux formes humaines dans une vallée coupée du reste du monde depuis des millénaires.
Fabrizio Faina et Mauro Salvatori sont eux aussi au rendez-vous, finis les longues pages de paysages où l’image manquant cruellement de mouvement. Si les doubles pages de panoramas sont toujours là, on assiste enfin à de l’action et le dessin n’est pas en reste. Sans oublier le principal plaisir de ce tome, les dinosaures ! Ils remplissent les pages, se dévorent, chassent ou fuient. Le lecteur se retrouve au beau milieu du safari préhistorique qu’il attendait depuis un tome !
Ce deuxième tome de l’adaptation du Monde perdu de Conan Doyle prend enfin l’ampleur méritée.