ZOO

Naragam - T1 : La Quête de Geön

couverture de l'album La Quête de Geön

Série : NaragamTome : 1/3Éditeur : Delcourt

Scénario : Michaël Le GalliDessin : Mike

Collection : Terres de Légendes

Genres : Heroic fantasy

Public : Tout public

Prix : 15.95€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Quête de Geön

Geön vit au fin fond des marais de Jah'îm. Petit Twörb à la vie monotone, il n'a qu'un seul rêve : quitter son univers étriqué et rejoindre l'Antique Cité des Primordiaux. De sa rencontre avec le cynique Sajiral, le Derkomaï, et Bròg, le naïf combattant de la Grande Arène, naîtra une quête mémorable qui bouleversera le monde ancien et agonisant de Naragam.


La critique ZOO sur l'album La Quête de Geön

Un jeune esclave doté d'un pouvoir de guérison part à la rencontre de son destin. Il traversera la terre des géants aux paysages inquiétants, escorté par un compagnon expérimenté mais peu amène. Cette bande dessinée s'inspire des récits de fantasy traditionnels et tente tant bien que mal de se détacher du lot.

Geön est un Twörb réduit en esclavage, mais qui croit en son destin : une prophétie le lui a prédit, il ira au-delà des marais de Jah'îm, rejoindre la mythique Cité des Primordiaux. Quand un prisonnier qui connaît le chemin de la Cité s'enfuit du village, il y voit sa chance. Mais Sajiral est loin d'être le guide le plus honnête qu'il ait pu trouver. Et que sont ces statues gigantesques et monstrueuses qui jonchent leur parcours ? La Guerre des Primordiaux qui a failli faire sombrer le monde de Naragam plane encore en ces lieux...

L'univers de Naragam colle aux codes de la fantasy : beaucoup de noms étranges et exotiques, des forêts inquiétantes, de grandes étendues jonchées d'êtres pétrifiés effrayants (la vraie réussite graphique de cet album). Les peuples ont une identité marquée, avec les Twörbs naïfs et frêles, qui ne ressemblent à rien de connu, les Derkomaï sournois et violents aux allures de reptiles, et puis les vrais méchants, qui ressemblent à des orques échappés du Seigneur des anneaux.

Mais à trop s'inspirer des classiques du genre, Naragam a du mal à s'en détacher et à créer un récit réellement original. Beaucoup trop de références viennent s'imposer à la lecture, et l'on finit par avoir l'impression d'avoir déjà lu ça quelque part. L'histoire se tient, mais ne contentera probablement pas les fans du genre exigeants.

L'introduction d'un nouveau compagnon à la fin du tome redonnera peut-être un peu de souffle et d'originalité à cette série.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants