ZOO

Hubert

couverture de l'album Hubert

Éditeur : Dargaud

Scénario : Ben GijsemansDessin : Ben GijsemansColoriste : Ben Gijsemans

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 19.99€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Hubert

Signé par un auteur belge flamand, Ben Gijsemans, ce roman graphique nous plonge dans l'univers calme et solitaire d'Hubert. Un Bruxellois introverti qui aime peindre les tableaux des personnages féminins des musées royaux des Beaux Arts de sa ville. Le dessin magnifique et le trait précis de Ben proposent un rythme lent afin d'apprécier ce récit des plus intimistes.


La critique ZOO sur l'album Hubert

Monsieur Hubert vit seul dans son petit appartement de Bruxelles. Il n’a pas encore l’âge de la retraite mais nous ne saurons rien de son activité professionnelle. Sa grande passion consiste à arpenter inlassablement les galeries des Musées Royaux des Beaux Arts pour y admirer tableaux et sculptures. En avant pour cette visite guidée de Ben Gijsemans qui signe ici un premier album fort prometteur.

Peu enclin à communiquer avec qui que ce soit, dont un auto-stoppeur qui lui force un peu la main sera quitte à faire les frais de la conversation, Hubert s’adonne au plaisir de reproduire sur toile des détails de tableaux qu’il a pu voir au musée. Et s’il ne lit pas le journal pendant ses déjeuners en solitaire, il regarde des films sur son petit téléviseur, mais même la vision de La Ruée vers l’or de Chaplin n’a aucun effet sur ses zygomatiques.

Hubert

Ben Gijsemans privilégie l’image au texte, installant de longues séquences muettes où l’on suit le parcours de ce solitaire atypique dans sa routine existentielle. La forme particulière des lunettes de cet anti-héros contribue à lui donner un air de clown triste. Gijsemans illustre l’ennui avec beaucoup de talent au risque peut-être de lasser certains lecteurs par la répétitivité de son train-train. Chose rare, outre son côté ligne claire, son trait évoque celui de Windsor McCay, le père de Little Nemo sans que cette référence ne soit jamais écrasante au fil de son récit.

Hubert

Un petit reproche mineur toutefois : Ben Gijsemans aurait pu, en fin d’ouvrage, citer les œuvres que son personnage admire tant, notamment cette peinture qu’il ne manque pas de revoir à chacune de ses visites et dont il reproduit une partie du tableau. Mais ce one-shot ne devrait pas manquer de séduire de nombreux lecteurs et laisse augurer d’autres enchantements à naître sous sa plume et ses crayons. Un nom à retenir, assurément.

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