Abracadabrant, farfelu, cocasse et bon enfant, bienvenue dans un univers surnaturel où une jeune sorcière tente tant bien que mal de parfaire son éducation magique tout en résolvant des affaires plus bizarres les unes que les autres. Dans son 25e tome, Mélusine part à la chasse aux dragons et continue de surprendre son lecteur.
À l’école de sorcellerie, le professeur grincheux Haaselblatt reçoit un facteur sur la tête, celui-ci ayant été lourdé par son dragon lors de sa tournée. Et ce n’est pas tout : les réserves de potions sont à sec et l’ensemble des dragons a disparu. Une suite de catastrophes qui sont le résultat de « l’année du dragon », période durant laquelle ces êtres magiques et mystérieux vont sur une île, pondre leur œuf et assurer la pérennité de leur espèce.
C’est donc Mélusine, en équipe avec Mélisande, une fée un peu bêta, qui est chargée de résoudre de cette affaire. Alliance avec les sorciers chinois, bataille contre un magicien maléfique, sorts en tous genres et dégringolades comiques... la quête de la jeune sorcière est menée tambour battant. Un rythme qui donne beaucoup de vigueur à l’ouvrage et ne fait qu’accentuer le plaisir de la lecture.
Le dessin moderne de Clarke délaisse un peu les arrière-plans mais les couleurs sombres du décor, peuplé de châteaux austères et lieux mystérieux, retranscrivent à merveille l’atmosphère étrange et inquiétante qui entoure la magie noire. Mélusine en tenue verte et Mélisande en robe y détonnent à merveille.
Cet album où la magie et la bonne humeur tiennent le premier rôle se lit à tout âge. L’année du dragon offre un bon moment de lecture en transportant dans un univers fantastique sans danger, où tout est bien qui finit bien.