Malédiction de Rowans

Katie, jeune Américaine, fait un échange de maison avec une jeune Anglaise. Ultra connectée, Katie part pleine d’entrain pour la campagne anglaise. Cependant la très belle vieille demeure va révéler des secrets que Katie aurait préféré ne pas connaître... Ce séjour va se transformer en une plongée angoissante dans un passé peu reluisant pour un thriller horrifique musclé.

Le 23 juillet à 1 h 33, la ligne de police secours de Stratford enregistre un appel d’urgence inquiétant. Katie leur dit qu’elle est en danger : sa mort sera un meurtre et non un suicide ou un accident... Arrivée quelques mois plus tôt dans la propriété de Rowans, la jeune fille a très vite fait des cauchemars avant d’avoir la forte impression de ne pas être seule dans la maison...

Comme souvent dans les films d’horreur, le récit commence en trombe avant d’entamer ensuite un retour chronologique... La montée en tension est bien maîtrisée grâce à l’alternance de moments contemplatifs et de temps forts. Même les classiques inhérents au genre, dont le copain protecteur, le personnage secondaire qui aiguille l’enquête et les incrédules sont parfaitement campés. Cependant, bien que réussie, l’histoire classique de Mikey Carey, ne surprendra pas les habitués du genre qui devineront rapidement l’origine de la malédiction de Rowans.

Heureusement, le dessin dynamique de Mike Perkins renforce efficacement les scènes de lourde tension. Son travail sur l’expressivité des visages, notamment féminins, s’avère séduisant tandis que les figures masculines semblent moins travaillées. Mention spéciale pour la double-page autour du smartphone qui donne un côté frais et très contemporain au personnage de Katie.

Bon classique, La malédiction de Rowans plaira aux amateurs de thriller horrifique.