ZOO
couverture de l'album Alexandre le Grand

Série : Ils ont fait l'histoireTome : 27/41Éditeur : Coédition Glénat/Fayard

Scénario : Luca Blengino, Davide GoyDessin : Antonio Palma

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Alexandre le Grand

300 av J.-C., Memphis. À l’ombre de la statue majestueuse d’Alexandre le Grand, un hoplite et un scribe, deux amis de longue date, se remémorent leurs glorieuses campagnes menées auprès de l’empereur. Conquérant né, stratège génial, roi divin… les superlatifs ne manquent pas pour désigner celui qui fit du petit royaume de Macédoine le plus grand empire que le monde ait connu. 

Une ambition démesurée, marquée par une volonté d'unifier le monde grec et la civilisation perse. Mais une aspiration illusoire, car comme tous les hommes exceptionnels, Alexandre le Grand était admiré... mais aussi détesté.


La critique ZOO sur l'album Alexandre le Grand

Roi de Macédoine devenu souverain d’un royaume étendu sur trois continents, Alexandre le Grand a laissé sa marque dans l’Histoire de l’humanité. Le spécialiste Paulin Ismard s’associe aux scénaristes Davide Goy et Luca Blengino pour narrer les conquêtes de ce grand souverain. Brillamment illustré par Antonio Palma, le récit si riche souffre du format limité de la bande dessinée.

300 av J-C, à Memphis. Le scribe Spyros entretient la statue du défunt Alexandre. Interpellé par le soldat Artemas, son ancien compagnon de conquête, les deux hommes se remémorent l’histoire du plus célèbre roi de Macédoine.

Comme l’explique très bien les pages additionnelles de cette bande dessinée, narrer l’histoire d’Alexandre le Grand est complexe. Entre identifier les intentions de l’homme, distinguer le réel de la légende et aller à l’essentiel dans un récit aussi court, le défi est de taille. Les trois scénaristes s’en sortent plutôt bien mais le fil narratif, construit sur les échanges entre deux témoins qui se contredisent et soulignent l’ambivalence du personnage d’Alexandre, fatigue.


Côté dessin, les traits d’Antonio Palma et les couleurs d’Arancia studio brillent telles les splendeurs de Babylone. Les personnages dynamiques prennent vie sur les planches. Les décors, la nature puissante, les villes de l’époque comme Babylone sont sublimés tout au long du récit.

Aborder un sujet historique légendaire tel qu’Alexandre le Grand en format bande dessinée relève du défi impossible. Extrêmement bien documenté par Paulin Ismard, intelligemment scénarisé par Davide Goy et Luc Blengino, le récit demeure insuffisant, rendant l’explication de texte nécessaire. Le dessin d’Antonio Palma fait tout de même de cette bande dessinée une belle entrée en matière pour qui désire découvrir cette histoire.

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