Le premier tome était une merveille, le deuxième volet de L’Orphelin de Perdide est un cocktail de coups de théâtre. En unissant leurs talents, Régis Hautière et Adriàn offrent une conclusion magnifique à l’adaptation BD du roman de science-fiction.
Après un atterrissage forcé sur Gamma 10, Max et son équipage ont des ennuis. Martin est tué et Belle se fait enlever par des bagnards avec l’œuf, seul moyen de communication avec Claudi. Pour secourir le petit garçon coincé à Perdide, Max doit absolument retrouver la jeune femme. Il laisse donc le vieux Silbad seul dans le vaisseau, ce dernier s’occupera à regarder des images de Perdide. Au milieu de tout ce bazar les questions fusent. Max arrivera-t-il à délivrer Belle de ses ravisseurs ? Claudi sera-t-il sauvé à temps ? Et si le garçon et Silbad se connaissent mieux qu’ils ne croient ?
Tant d’interrogations jalonnent ce second et dernier tome de L’Orphelin de Perdide. Dans l’adaptation BD du roman de Stefan Wul, Régis Hautière met la gomme niveau action. Cela n’empêche toutefois pas des réflexions philosophiques sur la soif de pouvoir et le voyage dans le temps. Le tout servi par des révélations qui donnent à ce diptyque une fin spectaculaire.
Spectaculaire, c’est aussi le mot pour qualifier le dessin d’Adrián. Les émotions rejaillissent de façon poignante sur les visages des personnages. Les plans centrés sur les planètes sont toujours aussi éblouissants. Même le décor désolé de Gamma 10 a son petit charme. La colorisation flamboyante sait aussi à son tour dépeindre les rebondissements de cette bande dessinée.
Tous ces ingrédients donnent à L’Orphelin de Perdide une fin étonnante, qui nous donnerait envie d’une suite.