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Savage (Moore)

couverture de l'album Savage (Moore)

Éditeur : Bliss

Scénario : B. Clay MooreDessin : Clayton Henry, Lewis LarosaColoriste : Brian Reber

Genres : Aventure, Comics

Public : À partir de 12 ans

Prix : 17.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Savage (Moore)

Il y a quinze ans, la plus grande star du football mondial, sa femme mannequin et leur fils nouveau-né, disparaissent sans laisser de traces. Le monde les croit morts… Mais en réalité, leur jet s’est écrasé sur une île mystérieuse, peuplée de créatures venues d’un autre temps… Voici comment ils ont perdu leur humanité.

Le scénariste B. Clay Moore (Hawaiian Dick) s’allie à Clayton Henry (Archer and Armstrong) et à l’artiste prodige de Bloodshot Reborn et Salvation, Lewis LaRosa, pour une plongée dans un monde sauvage où seul l’instinct peut assurer votre survie.


La critique ZOO sur l'album Savage (Moore)

Récit complet réalisé par l’équipe de Valliant, Savage relate l’histoire d’un adolescent, livré à lui-même sur une île terrifiante et retourné à l’état sauvage. Une histoire simple mais efficace, magnifiée par un dessin spectaculaire.

Le jet privé d’une star du football s’écrase sur une île mystérieuse. Le footballeur, sa femme et Kevin, leur fils âgé de quelques mois, doivent affronter une nature hostile, peuplée de dinosaures terrifiants. Bien vite, ils vont s’apercevoir que leurs pires adversaires sont en fait d’autres hommes, perdus comme eux dans cet univers impitoyable.

Ce comics repose sur une intrigue simple articulée autour du ressort très classique de la vengeance. L’univers de l’île reste cependant intéressant car son mystère n’est dévoilé que progressivement. La très bonne idée de l’histoire reste avant tout l’alternance entre les scènes du passé et du présent.

Cette alternance est renforcée par celle des dessinateurs. Les scènes du passé sont illustrées par Clayton Henry, qui a un style assez classique et froid tandis que Lewis LaRosa offre un présent réaliste ultra-expressif. Il propose notamment des scènes de combat à couper le souffle. L’unité graphique est garantie par les très belles couleurs de Brian Reber qui restituent très bien l’ambiance oppressante de la jungle. À noter qu’un dossier graphique très fourni d’une vingtaine de pages est proposé à la fin de l’album.

Ce récit complet, à mi-chemin entre Tarzan et Le Monde perdu, convainc grâce à l’efficacité de son histoire et la virtuosité du dessin de LaRosa.

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