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N°1 with a bullet

couverture de l'album N°1 with a bullet

Éditeur : Akiléos

Scénario : Jacob SemahnDessin : Jorge Corona

Genres : Polar / Thriller, Science-Fiction

Public : Tout public

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

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Le synopsis du comics N°1 with a bullet

Nash Huang, assistante d'un célèbre présentateur TV, est au sommet de sa forme. Grâce à ce job en or et aux lentilles de contacts "iRis Shutter", véritable smartphone oculaire, elle est au summum de sa popularité sur les réseaux sociaux. Mais sa vie devient un véritable cauchemar lorsqu'elle est victime d'un revenge porn. Elle perd sa petite amie, son travail, sa vie privée et passe ses journées à avoir des hallucinations effroyables qui la font douter de sa santé mentale. Dans son malheur, elle rencontre un drôle de détective, Grover, qui va l'aider à remonter la pente et découvrir qui l'a entrainée dans ce piège.


La critique ZOO Le Mag sur l'album N°1 with a bullet

Il a suffi d’une vidéo pour que le quotidien de Nash Huang vire au cauchemar. Sa descente aux enfers sera le fil rouge du thriller très noir et ultra-connecté qu’est N°1 with a bullet.


Nash Huang avait tout pour être heureuse : un poste à responsabilité de première assistante sur un show télé où elle apparaît à l’écran, une copine très amoureuse, une communauté en ligne assez importante et un groupe d’amis ultra-branchés. Tout bascule le jour où un inconnu vient la voir en s’excusant avant de se suicider sous ses yeux...

Enfer 4.0

Jacob Semahn se sert d’un futur proche où les lentilles iRis peuvent émettre de la réalité virtuelle mais aussi filmer en direct pour mieux décrire notre présent. En suivant la tantôt cynique tantôt sympathique Nash, son thriller met en scène nos arrangements moraux quotidiens : ses emails à contenu tendancieux ont fuité ? Il fallait faire plus attention. Une sex-tape a été hackée ? La victime n’avait qu’à ne pas se laisser filmer. Et quand on se retrouve à son tour pris dans le cyclone médiatique, on se dit qu’on aurait dû...

Loin d’être un simple comics à charge contre les réseaux sociaux ou la réalité virtuelle, ce polar noir tresse habilement ensemble les ressorts d’un polar psychologique pour mener le lecteur par le bout du nez. En plus de montrer des conversations en ligne réalistes, le scénario ne se prive pas de mettre en scène le climat social : « Qui pourrait croire que les stagiaires faisaient tout ça ? On ne les paie même pas. » soupire Nash.

Les nombreux rebondissements de son calvaire sont soulignés par le trait qui fraie avec la caricature de Jorge Corona. Il appuie sciemment l’instabilité du personnage principal, brouille les pistes tout en semant les indices. Ce qui donne envie de relire N°1 with a bullet à peine la dernière case découverte.

Article publié dans le magazine Zoo n°70 Mars - Avril 2019

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